Le porte-avions Russe « Amiral Kuznetsov » pour renforcer la flotte Russe en Méditerranée au large de la Syrie.

Alors que des missiles de croisière sont tirés par la flotte russe sur un centre de commandement des terroristes dans la région d’Alep, tuant une trentaine d’officiers étrangers dont des occidentaux, la Russie envoie son groupe de porte-avions en Méditerranée avec le navire Amiral Kouznetsov. Le général Sergueï Choïgou l’avait annoncé lors de la réunion du ministère russe de la Défense :

« Actuellement, le groupe de navires russes présents dans la partie orientale de la Méditerranée comprend au moins six bâtiments militaires et entre trois et quatre navires de soutien faisant partie de toutes les flottes. Pour augmenter les capacités militaires du groupe, nous envisageons d’y inclure un groupe de porte-avions avec le porte-avions Amiral Kouznetsov.».

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La situation de la coalition américaine anti-Daesh (ou de soutien à Daesh, au choix) en Syrie devient cacophonique. Après la « bavure », reconnue par le commandement de la coalition, à la suite d’un raid meurtrier malgré deux coups de fils émanant du commandement russe, après le false flag de la destruction des camions de l’ONU escortés par des terroristes et suivis du ciel par un drone américain, l’impression qui se dégage est que la machine OTAN-esque est enrayée.

Le formidable système ‘’mensonges-false flags-médias-ONG-bombes’’ n’est plus synchronisé. Depuis quelques temps c’est du n’importe quoi, il n’y a plus que des improvisations grossières. C’était peut-être l’un des buts visés par la Syrie et ses alliés depuis Genève 2.

Ce qui nous fait remarquer que les diverses stratégies de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, de l’OTAN, d’Israël et des Etats-Unis ont été analysées en long en large par tous les analystes, mais que personne n’a jamais évoqué une possibilité de stratégie globale à long terme du bloc de résistance Syrie-Russie-Iran-Hezbollah qui, elle-même, pourrait s’inscrire dans une stratégie plus globale incluant la Chine.

En effet, comment serait-il possible que le camp atlantiste ait une stratégie à long terme et que le camp adverse n’en ait aucune ? Si une telle stratégie existait, il semble qu’elle donne aujourd’hui ses fruits.

Avic – Réseau International