Conflit immobilier/KKF, Directeur du Groupe AMAOS catégorigue : « les formations réunies de la chambre judiciaire de la cour suprême ont tranché, je suis l’unique propriétaire incontesté et incontestable de CIAD-PRIMO »

Par Marcel Hollay-afriquematin.net

le siège de l’opérateur immobilier Groupe AMAOS situé à la riviéra Golf, dirigé par Monsieur Kouassi Koffi Félix connu sous les initiales KKF a abrité ce jeudi 25 Août 2016 un point depresse.KKF

Point de presse au cours duquel il était question pour le Président Directeur Général de la Société d’Appareillage Ménager Africain d’Orium Service (AMAOS) d’informer la presse nationale de la situation qui prévaut autour du conflit immobilier qui l’oppose à l’entreprise CIAD PRIMO.

M.KKF a dit à qui veut l’entendre et à l’ensemble de la presse nationale présente à cette occasion qu’il est désormais l’unique propriétaire de la Société CIAD Promotion Immobilière dite CIAD PRIMO : << le 28 juillet 2016, les formations réunies de la chambre judiciaire de la cour suprême ont statué et ont déclaré irrécevable la demande de sursis à statuer de CIAD PRIMO. Par conséquent, le Groupe AMAOS est la seule entreprise habilitée à exercer les droits>>, a t-il martelé.

Par la suite, le PDG du Groupe AMAOS a invité les locataires et acquéreurs de la défunte société CIAD PRIMO dissolue depuis le 23 octobre 2008 à négocier  avec lui: <<Je tend ma main, je les invite à négocier avec moi, je demande juste un engagement pour qu’il paye à leur rythme>>.KKF

Par ailleurs, M. KKF a fait savoir que toute personne  qui présenterait l’attestation de non redevance, document frauduleux établit par Monsieur BABILY DEMBELE antérieurement propriétaire de CIAD PRIMO et jugé antidaté par la Chambre judiciaire de la cour suprême sera poursuivi devant les tribunaux.

Rappelons qu’après le coup d’Etat militaire de 1999, Monsieur Babily Dembélé, promoteur d’alors de l’opération immobilière CIAD PRIMO comprenant  860 logements, a quitté la Côte d’Ivoire  pour des raisons de démêlés politiques. A son retour d’exil en 2007, celui-ci a vendu les actifs de sa société à Monsieur Kouassi Koffi Félix dit KKF avant de saisir le tribunal pour annuler les conventions signées. Cette affaire a connu plusieurs rebondissements.