Congrès extraordinaire de l’OJPCI : Souleymane T. SENN (journaliste) : »Aucune voix ne doit manquer à l’appel pour le triomphe d’Olivier Yro »

 

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Par OBIANG N. – Afrique Matin.Net 

Souleymane T. SENN est un nom bien connu et très apprécié dans le milieu de la presse en Côte d’Ivoire pour la rigueur intellectuelle de sa plume et pour son attachement aux valeurs de justice, d’équité et de vérité. Journaliste au District d’Abidjan, il fait partie de ceux qui ont donné naissance à l’OJPCI (Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire) et choisi d’apporter leur soutien au candidat Olivier YRO. Il se dit ici confiant et rassurer quant à la victoire de son poulain.

Après le congrès extraordinaire à l’issue duquel de nouvelles instances ont été mises en place, l’OJPCI va de nouveau en congrès. Expliquez-nous ce qui s’est passé ?

Souleymane T. SENN : Il se passe que des membres de l’OJPCI, sous le fallacieux prétexte de n’avoir pas été informés de la tenue du congrès extraordinaire, excipant également maladroitement de la violation de l’article 11 de notre règlement intérieur, omettant malicieusement, dans le même temps, de citer l’article 10 de ce même règlement intérieur, au lieu de saisir la justice, ont plutôt arpenté les couloirs du ministère de la Communication, aux fins de se faire aider à la tenue d’un nouveau congrès. Nous avons donc été convoqués audit ministère qui a offert sa médiation. Au final, les 4 et 5 août ont été proposés pour un congrès dit unitaire.

Pourquoi avez-vous accepté puisque vous semblez dire être dans votre droit ?

STS : Juste pour obéir à l’autorité. On aurait pu refuser et indiquer le chemin de la justice à ceux qui contestent la validité du congrès extraordinaire. A quoi cela aurait-il servi, sinon nous diviser plus ? En acceptant, nous voulons montrer notre force et démontrer que c’est celui qui n’est pas sûr de sa force qui court demander l’aide du ministère. Et puis nous ne voulions pas non plus nous mettre à dos qui que ce soit. On veut fonctionner librement, sans entrave venant de quelque part. Nous sommes lucides. En tous les cas, nous avons exprimé notre mécontentement parce que le congrès extraordinaire s’est déroulé conformément à nos textes.

Maintenant que vous avez accepté, quel message vous lancez à l’endroit de ceux qui avaient voté pour vous ?

STS : Je leur demande de se mobiliser, d’être présents au congrès des 4 et 5 août, à la Maison de la presse. Il ne faut pas qu’une seule voix manque à l’appel pour le triomphe d’Olivier Yro. Notre victoire doit être sans appel. Je profite de cette question pour lancer un appel au ministère de la Communication. Nous lui avons obéi, nous le prenons à témoin sur les velléités de tricherie. Nous apprenons, vrai ou faux, que nos adversaires sont en pleine fabrication de militants fictifs, de pièces fictives, pour une victoire fictive. En tout état de cause, nous prendrons des dispositions pour que les chevaux de Troie restent à la périphérie du congrès et que la tricherie ne prospère pas.

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Vous semblez si sûr de gagner. Pourquoi cette confiance ?

STS : Rires. Je vous apprends que dans le camp de nos adversaires, ils disent que s’ils n’unissent pas leurs forces, Olivier Yro va les décapiter. Eux-mêmes sont conscients qu’ils ne peuvent pas gagner. Mais nous disons qu’une élection demeure une élection, il suffit d’un rien pour que les choses basculent et que les certitudes se liquéfient. Nous en sommes conscients. Toutefois, nous pensons que notre candidat dispose de beaucoup plus d’atouts que les autres. Il est jeune, il a des idées, un programme. Pour qu’il puisse l’exécuter, il faut qu’il soit élu, ce dont je ne doute guère. Si les choses se passent en toute transparence, les deux adversaires d’Olivier Yro ne feront pas le poids.

Nous croyons savoir qu’il y a 4 candidats, pourquoi vous dites deux adversaires ?

STS : Simplement que Gooré Bi Hué ne peut pas être candidat. En dehors de son bilan catastrophique, il est frappé par l’article 23 de nos textes, qui dispose qu’on ne peut pas être membre de l’OJPCI, si on exerce des responsabilités politiques. Or, Gooré Bi est membre du conseil régional de la Marahoué. Il vient en 20e position sur la liste. Il devrait avoir démissionné depuis, comme il l’a promis en 2013. Espérons qu’il aura la sagesse nécessaire de ne pas poser sa candidature. Elle serait IR-RE-CE-VA-BLE. Que cela soit dit afin qu’il n’en ignore. Nous prenons d’ores et déjà l’opinion à témoin. Nous sommes déterminés à faire barrage à la forfaiture.