Daloa-Centre régional des œuvres universitaires/Bamba Issiaka veut faire de cet établissement un label

Ouvert depuis 2012, le Centre Régional des œuvres Universitaire de la cité des Antilopes, qui répond aux normes des cités universitaires est dirigé de main de maitre par Bamba Issiaka. Dans cet entretien, il  met en exergue le fonctionnement de la structure.  

Quelles sont les missions qui sont dévolues au Centre Régional des Œuvres Universitaires de Daloa ?

Le Centre Régional des Œuvres Universitaires  de Daloa à pour mission d’assurer la gestion des résidences universitaires  des restaurations universitaires et des services qui s’y rattachent. Ensuite à assurer les soins de santé aux étudiants. Nous avons aussi  pour mission de développer les activités sportives et culturelles au profil des étudiants et à développer et soutenir toutes initiatives de nature à améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants.

De quoi dispose votre structure ?

Nous disposons d’un restaurant de type traditionnel de cinq cent place assises sur le      campus qui offre deux mille cinq cent ( 2500) plats/déjeuner en rotation et un restaurant à la cité Kalilou de 200 places assises offrant 1000 plats/déjeuner et dîners en rotation. Il y a également, la cité universitaire dénommée Kalilou qui dispose de 640 lits et de six autres résidences universitaires louées de 280 lits. Le Centre, c’est aussi la vie associative avec plusieurs clubs d’animation tels que les majorettes, la fanfare, le club musical, le club de théâtre et l’association sportive d’établissement comprenant le taekwondo, le football, le basketball, le volleyball et le Handball. Ce qui remarquable  c’est que son centre médical qui fonctionne comme un hôpital de jour avec onze lits d’observation et une pharmacie.

Quels sont les problèmes auxquels votre établissement est-il  confronté ?

L’exécution de ces missions est confrontée à de nombreuses difficultés qui sont entre autres, l’insuffisance des structures d’hébergement, l’inexistence d’infrastructures sportives et culturelles. Pour ses activités sportives, nous sommes obligés de bénéficier, en allocation, les installations  de certains établissements secondaires pour les entraînements et les compétitions. L’absence de bureaux propres et  l’absence de laboratoire,  de cabinet dentaire au centre médical, l’insuffisance de places assises au restaurant et l’absence de cuisine moderne sont autant de maux qui minent le Crou.

Quelles sont donc les solutions  que vous occultez pour satisfaire les étudiants ?

A ces difficultés, nous avons trouvé des solutions temporaires et intermédiaires sont trouvées à ces difficultés. Notamment l’introduction de lits superposés en lieu et place des lits simples. Une  proposition que nus avons soumise à l’appréciation de notre tutelle c’est-à-dire le Ministère de L’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui l’a acceptée et matérialisée par la livraison de lits superposés métalliques. Ce qui a permis l’accroissement de la capacité d’accueil de 472 lits à 920 lits.

Nous avons aussi, à notre demande, le Conseil Régional du Haut Sassandra qui va bientôt mettre à notre disposition une salle polyvalente de deux mille cinq cent (2500) places assises dont les travaux sont en cours. Ainsi que  l’État ivoirien qui a entamé  la construction d’un restaurant ultra moderne de grande capacité.

Êtes-vous satisfaits des résultats ?

Oui, vu les partenariats et les activités menés  par nos étudiants, nous en sommes très fière. Grâce au partenariat signé avec l’Agence International Américaine pour le Développement (USAID) dans son programme CITI 2, le Crou  a bénéficié de subvention pour ses activités culturelles et de dotation en équipements de sonorisation, de bâches et de chaises. Aussi, Madame la représentante spéciale de l’Onuci  a  copté notre  troupe théâtrale  pour l’accompagner dans ses tournées de sensibilisation sur la non- violence et la cohésion sociale en milieu universitaire en vue des élections apaisées. Dans ce même cadre de coopération, nous bénéficierons certainement des installations sportives de  l’Onuci qui nous seront cédées plus tard.

 

Au vu de ses résultats jugés positifs avec peu de moyens, quels sont donc  vos perspectives, pour faire du Crou  de Daloa un label ?

En guise de perspectives, il y aura l’ ouverture effective des voies de l’espace acquis par l’État de Côte d’Ivoire , la construction à court terme de ses bureaux administratifs , l’’accélération des travaux de construction du restaurant ultra moderne , la construction   d’installations sportives prévues par l’État à court terme pour permettre un épanouissement plus efficient des étudiants et enfin invité Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique , Ly Ramata à suivre de près le décret de création du Crou.