Rentrés d’exil, Kadet Bertin soutient :« Il faut continuer de négocier »

 Lors de la cérémonie d’accueil en faveur des exilés, organisée le vendredi dernier, Kadet Bertin a pris la parole au nom de ses camarades du Fpi pour traduire leur reconnaissance au président de leur parti et à tous ceux qui ont ouvré pour leur retour au pays. Lorsqu’il revenait dans ses propos sur les arguments qu’il avait avancés pour convaincre les autres exilés à accepter la récente rencontre avec la ministre Koné Mariatou alors en mission au Ghana, il a profité pour donner un aperçu des souffrances que vivent certains Ivoiriens encore en exil dans ce pays.  « J’ai appelé les responsables des structures qui gèrent les réfugiés ivoiriens au Ghana pour leur dire qu’une délégation ministérielle viendra au Ghana pour rencontrer les réfugiés. Je leur ai dit qu’il s’agira de s’occuper de notre situation parce que -, nous souffrons.  Beaucoup  d’entre nous dorment sous des tentes à même le sol, et quand il pleut ils se battent souvent avec des serpents. Vous en êtes des témoins, puisque nous nous cotisons là-bas pour envoyer les corps de ceux qui n’ont pas eu la chance de continuer à vivre et vous les enterrez ici. Mais pour certains qui n’ont pas la chance, nous les enterrons dans les camps de réfugiés», a relaté l’ex-ministre. Il a, également, affirmé qu’ils sont rentrés – pour « répondre à l’appel du gouvernement, pour œuvrer  dans le sens de la de la réconciliation, de la paix et de la cohésion sociale ». Kadet Bertin a, enfin, soutenu qu’il faut continuer de négocier et faire comprendre au gouvernement la nécessité de réformer la justice ivoirienne. « Assoa Adou, Hubert Oulaye et Lida Kouassi Moïse ne sont pas des voyous », a-t-il lâché pour dire que leur place n’est pas en prison, tout en plaidant auprès d’Affi d’œuvrer  pour leur libération, malgré les divergences de vue.

Source : lebanco.net