after header

Forum du Grand Ouest/Charles Blé Goudé apporte son soutien aux organisateurs

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec l’UPL-CI

Ouverte le mercredi 13 Aout 2925 à Guiglo par une procession à travers la ville, la deuxième journée du Forum du Grand Ouest tenue ce jeudi 14 Aout a été marquée par la présence et la participation aux débats du président du COJEP, Charles Blé Goudé. Ce dernier s’est exprimé après la conférence inaugurale prononcée par le Dr Flan Mockey et l’exposé de cadrage du Pr Dion, suivis d’échanges avec les populations.

Après que les religieux ont conjuré le mauvais sort, à la suite de la diffusion d’un film-témoignage rappelant les atrocités commises dans la région et tirant les leçons des erreurs et errements du pays, afin d’inciter à la préservation de la paix, Charles Blé Goudé, a pris la parole à cette tribune « avec joie et responsabilité », pour livrer son témoignage et son exhortation.

Profondément marqué par les récits entendus par certains intervenants, il a salué l’initiative de la ministre d’État Anne Ouloto, présidente du conseil régional du Cavally, dans l’ouest du pays, dont Guiglo, chef-lieu de région, a été le théâtre de nombreuses souffrances. « Les larmes de cette région doivent cimenter la paix en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

L’ancien leader de la galaxie patriotique a souligné que les grandes nations ayant embrassé le développement sont celles qui ont su tirer les enseignements des crises traversées, à l’instar des États-Unis d’Amérique. Charles Blé Goudé, a appelé les populations à adopter des comportements favorables à la paix et à la cohésion sociale.

La ministre d’État Anne Ouloto a rappelé avec émotion l’état de la ville de Toulepleu, qui était encore vide de ses habitants en 2012, lors de la première visite du Président Alassane Ouattara à l’intérieur du pays. Dans cette dynamique de recherche continue de la paix, elle accorde une grande importance à la question du foncier, car « la paix ne sera pas durable tant qu’on n’aura pas pris à bras-le-corps, tous, la question du foncier ». C’est pourquoi elle a apporté publiquement son soutien à l’AFOR, qui a participé à un panel.

LIRE AUSSI :   Côte d'Ivoire: le SYNAMIE accouche de deux syndicats et meurt.

« Continuer à sensibiliser, à former et bien former jusqu’à ce qu’on finisse par comprendre que le plus important, c’est le dialogue, l’art de la négociation, l’acceptation de l’autre, le consensus, avec l’encadrement de l’État, et c’est ce que nous faisons », a-t-elle instruit, tout en les encourageant à continuer d’encadrer ses parents à sécuriser leurs terres avec des  certificats fonciers, afin d’éviter les litiges qui tournent souvent au drame.