Sénégal/Danièle Boni Claverie félicite Bassirou et donne des enseignements aux mauvais élèves
L’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) par la voix de sa première responsable, Danièle Boni-Claverie, s’est jointe à l’élan international consécutive au scrutin présidentiel du 24 Mars au Sénégal pour adresser à son tour ses « vives félicitations » au président nouvellement élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye ‘’pour sa brillante élection à la magistrature suprême’’.
Le déroulement apaisé de la présidentielle ayant débouché sur la victoire dès le premier tour du candidat du Pastef, l’URD l’interprète comme « une nouvelle leçon magistrale de démocratie et de maturité politique que nous donne le peuple sénégalais qui a su mener la lutte jusqu’à son aboutissement : la victoire dans et par les urnes ».
Au-delà du Sénégal, « cette victoire est pour les mauvais élèves, nombreux en Afrique, un enseignement fort. Ces félicitations -vont également à l’endroit d’Ousmane Sonko, leader du Pastef qui judiciairement empêché de briguer la magistrature suprême ‘’a su désigner un membre de son parti pour être candidat à sa place, fait tellement rarissime sous nos tropiques qu’il mérite d’être salué », estime l’URD.
Pour Danièle Boni-Claverie, « à la place de la voie du boycott actif, tellement habituelle chez nous, il a préféré choisir un candidat alternatif. Le duo Faye-Sonko désormais aux affaires pour un premier quinquennat et de nombreux défis attendent le Pastef, la réconciliation, l’inclusion et les attentes immenses d’une jeunesse désabusée. Je souhaite que rien ne puisse séparer ces deux protagonistes qui viennent de donner une dimension supérieure à la politique en Afrique ainsi qu’une espérance nouvelle », rappelé rappelle la présidente de l’URD.
Élu avec 54,28%, Bassirou Diomaye Faye a assuré au lendemain de sa victoire dans les urnes le 25 Mars, que son pays ‘’restera le pays ami et l’allié sûr et fiable pour tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productrice’’. Une manière d’annoncer les couleurs quant aux orientations stratégiques de sa politique étrangère dans un contexte sous-régional marqué par des turbulences diplomatiques à répétition entre les Etats membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’Occident avec en première ligne la France et les Etats-Unis.
Source : netafrique.net