Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net
Favoriser l’accès équitable à un large éventail d’expressions culturelles provenant du monde entier, tel est l’un des objectifs majeurs de la convention 2005 de l’UNESCO entrée en vigueur en 2007 et adoptée par plus de 141 pays et l’Union Européenne. La Côte d’Ivoire, pays signataire est appelée, comme ses pairs, à réaliser un suivi de ladite convention pour une meilleure applicabilité de ses mesures.
C’est à ce titre qu’une réunion de travail a été organisée ce mercredi 11 mai 2016 à la salle de conférence du Ministère de la Culture et de la Francophonie à Abidjan. Présidée par M. SEKONGO Fernand, Conseiller Technique chargé du patrimoine culturel, cette rencontre dirigée par Mme. Kouassi Blé Lucie Esther, Directrice des Industries Culturelles et Créatrices au sein du dit ministère a porté sur quatre points : Information, présentation de la convention 2005, mise en place d’un comité de travail et échanges.
Bien avant l’ouverture des travaux, le représentant du Directeur de Cabinet, président de la cérémonie, se référant aux personnes ressources présentes, s’est félicité de l’implication de tous les secteurs professionnels dans l’élaboration du rapport. Convaincu de l’impact indéniable de la culture sur le développement économique des Etats, M. SEKONGO Fernand a vivement souhaité que les acteurs culturels bénéficient autant que faire se peut des retombées de leurs productions.
Le conseiller technique du ministre ivoirien de la culture et de la francophonie a par ailleurs dénoncé un déséquilibre dans les échanges des biens et services culturels dans le monde. Ainsi invite-t-il à des réflexions capables d’apporter une solution opérationnelle à la question. Mme. Kouassi Blé Lucie Esther a, pour sa part, d’abord expliqué à l’assistance, les démarches successives relatives à la mise en place de la convention, ensuite expliqué ses fondements, ses objectifs et enfin rappelé les travaux du rapport 2013 auxquels ont pris une part très active M. Ehui Bruno, Directeur de la formation au Ministère de la culture et de la francophonie.
La présentation de la convention proprement dite est revenue à Mme. OKA Valérie. Dans un exposé fort remarqué montrant sa réelle connaissance du dossier portant sur la protection et la promotion de la diversité culturelle, la dame aux multiples sources a aisément permis aux différents conseillers présents de prendre la pleine mesure de la tâche qui les attend. La rencontre s’est terminée par un moment d’échanges après avoir été décidé, sur proposition de Mme. OKA Valérie, que l’ensemble des personnes présentes fasse partie du comité de travail, organe duquel sera bien plus tard tiré le comité de rédaction.
