Violence contre la journaliste Diane Kablakan/Déclaration de l’Ojp-CI

La consœur Diane Kablakan a été, dans l’après-midi du dimanche 09 mai, à Adjamé-Renault l’objet d’une agression d’une rare violence, actée par des hommes en uniforme, identifiés comme ou étant des élèves gendarmes.

Les faits:

Dans l’après- midi du dimanche 09 mai 2021, Mademoiselle Diane Kablankan, (journaliste presse en ligne), constate un fait inhabituel, à Adjamé-Renault. Notre consœur marque le pas pour s’informer aux fins d’alerter sa rédaction. C’est alors qu’ avant d’y comprendre grand- chose, ces hommes, avec une rare brutalité, se sont offerts, sans raison apparente, de la flageller, à en juger par ses blessures et autres marques qu’elle portera certainement pour longtemps. Il est à noter que plusieurs personnes ont également subit le courroux de ces hommes étrangement et anormalement excités.

Notre analyse :

Alors que la Côte d’Ivoire, négocie un bien meilleur classement (Reporter sans frontière) en termes de liberté de la presse et d’expression. Et qu’ avec son rang de 66ème pays sur 180, au dernier classement de l’organisation internationale ou d’unité de mesure de liberté d’expression (Rsf), rang dont on ne saurait être fier, il est clair, pour l’Organisation des Journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) , que de tels actes qui n’honorent ni leurs auteurs, ni le peuple, sont de nature à servir une triste image du pays aux plans national et international.

 C’est ici, que l’Ojpci en appelle à une bien meilleure formation sur les Droits de l’Homme  promus par le chef de l’Etat  Alassane Ouattara, de nos gendarmes. Entendu que ce corps d’élite dont la devise est justement « Pour la patrie et pour la loi », est sensé protéger la patrie, les institutions républicaines, les citoyens et leur offrir une assurance sécuritaire. Et non terroriser le peuple ou faire en sorte que les citoyens aient peur de leur gendarmerie.

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Notre position :

En raison de ce que plus haut relaté :

  • L’Organisation des Journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) de Côte d’Ivoire condamne avec la dernière énergie, cette énième barbarie dont a été victime, notre consœur et toutes les autres victimes.
  • Encourage  les initiatives d’enquêtes diligentées par les autorités et souhaite des résultats dans les meilleurs délais car sa vie est en danger vu les messages reçus.
  • Souhaite que toutes les victimes de cette descente indécente soient répertoriées, identifiées et listées aux fins d’une prise en charge sanitaire entière.

Pour l’ojpci

Le Président

OLIVIER YRO

Représentant Ong PEC (Suisse)