Tourisme/Isabelle Anoh met en lumière concours national des jeux traditionnels

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec UPL-CI

Le Concours National des Jeux Traditionnels a débuté depuis le jeudi 30 novembre pour prendre fin le lundi au 11 décembre 2023 prochain.  Il sera suivi par la 2ème édition du Festival National des Jeux Traditionnels, prévue pendant la CAN dans l’une des quatre (4) villes abritant la compétition à l’intérieur du pays.

 Lors de sa conférence de presse organisée le 28 Novembre dernier au Conseil national du Tourisme au Plateau, la Directrice Générale des Loisirs Isabelle Anoh a souligné, en présence du Pr Emmanuel Gala Bi Tizié, Directeur de la Valorisation, de la Formation et de la Promotion des Jeux traditionnels, et son sous-directeur, le Dr Roland Bini Koffi, que cet évènement a été voulu par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, vu le succès de la première édition. Pour elle, l’objectif est de valoriser et promouvoir les jeux traditionnels en faisant participer les différentes régions et également une opportunité de célébrer le brassage des peuples.

Quant au Pr Emmanuel Gala Bi Tizié qui pilote le projet, il a indiqué, pour sa part, que le concours se déroulera dans douze (12) régions sur l’étendue du territoire, à savoir le Folon, la Bagoué, le Tchologo et le Gbêkê pour le premier circuit. Viendront s’ajouter Le Loh-Djiboua, le Cavally, le Guémon et la Marahoué pour la seconde phase du circuit et enfin, la région du Bélier, de l’Iffou, du Moronou et du Gontougo, pour la troisième étape.

Dans chacune de ces 12 régions, deux jeux seront retenus pour le Festival. « Celui qui exécute au mieux le jeu commun. Et le jeu particulier qui capte l’attention, créé l’engouement, qui comporte un ensemble de valeur », a fait savoir, en outre Dr Roland Bini.

LIRE AUSSI :   France : Des Ong africaines viennent en aide aux migrants

A noter que le projet des jeux traditionnels traduit la volonté du Ministère du Tourisme et des Loisirs de poursuivre non seulement les efforts de valorisation et de promotion des loisirs endogènes en Côte d’Ivoire, mais aussi et surtout de contribuer à l’éducation des jeunes générations en leur inculquant les valeurs sociales qui s’y rattachent.