Soubré-après le meeting du président Thiam/Hamed Koffi Zarour au Rhdp « Nous voulons une Côte d’Ivoire où la réussite se mesure au bien-être de chaque citoyen»

Cadre et militant Pdci-Rda, Hamed Koffi Zarour revient sur les contours du meeting de Soubré. Connu pour son franc-parler, il évoque dans cet entretien, les chances de son parti-de revenir au pouvoir en 2025. Aussi, analyse-t-il les ambitions du président de sa formation politique, Tidjane Thiam, pour la Côte d’Ivoire sans oublier l’actualité socio-politique, notamment la gouvernance du Rhdp.

 Que tirez-vous comme enseignement de ce premier meeting politique du président Tidjane Thiam?

Le premier meeting du Président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam, dans cette localité a révélé une ferveur populaire significative et une profonde aspiration au changement parmi les Ivoiriens. Son discours a été marqué par une clarté et une vision d’avenir qui mettent l’accent sur la transparence, l’intégrité et la gestion équitable des ressources publiques. Il a souligné également l’importance de replacer les préoccupations de l’être humain au cœur des priorités-, contrastant ainsi avec les politiques actuelles qui favorisent une croissance économique profitant à une minorité. Ce rendez-vous a démontré une soif de justice sociale et une forte volonté de rompre avec les pratiques politiques traditionnelles, marquant le début d’un mouvement pour une Côte d’Ivoire plus équitable et inclusive.

Hamed Zarour note que « le premier meeting du Président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam, dans cette localité a révélé une ferveur populaire significative et une profonde aspiration au changement parmi les Ivoiriens ».

Ce succès, dis-je,- va au-delà d’une simple démonstration de force politique. C’est un cri du cœur des Ivoiriens qui aspirent à un véritable changement. Le Président Tidjane Thiam a su capter l’attention en mettant l’accent sur l’Indice de Développement Humain (IDH) de la Côte d’Ivoire, un indicateur essentiel qui révèle les lacunes de la politique actuelle. Malgré les chiffres de croissance brandis par le Rhdp, la réalité quotidienne des Ivoiriens se traduit par beaucoup de difficultés. Les disparités régionales et les inégalités sociales sont criardes. Le Président Tidjane Thiam aborde dans son message –  le problème de l’emploi des jeunes, l’accès à une éducation de qualité, des soins de santé abordables et un développement économique qui profite à tous, pas seulement à une minorité.

Quel commentaire faites-vous sur les propos du président, lors de cette sortie face aux militants qui continuent de donner de l’insomnie à certains cadres et leaders politiques du Rhdp ?

Après le meeting du Président Tidjane Thiam, les réactions virulentes des cadres et leaders politiques du Rhdp montrent à quel point ses propos ont touché des points sensibles.  Réactions reflétant la peur du changement et une tentative de préserver le statu quo. Le fait que ses paroles aient provoqué de telles réactions indique que les vérités énoncées par notre Président résonnent fortement auprès de la population, remettant en cause l’ordre établi et suscitant une prise de conscience collective. Cela met en lumière la nécessité d’une réforme profonde et d’une transition vers une gouvernance plus transparente et inclusive.

La nervosité des militants et autres autorités du Rhdp face à ce succès – est révélatrice. Plutôt que de répondre sur le fond, notamment sur la question de l’Indice de développement humain (IDH) soulevée par Tidjane Thiam, ils se réfugient dans des attaques personnelles.

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C’est parce qu’ils n’ont pas de réponse concrète à apporter aux Ivoiriens qui souffrent de la cherté de la vie et des inégalités sociales. Cette formation politique parle de croissance, mais où sont les retombées pour le citoyen moyen ?  Pour les régions qui participent à la création de la richesse ? Pour les jeunes Ivoiriens en quête de travail ? Pour nos agriculteurs ?

L’on peut affirmer que c’est un souci majeur auquel sont confrontés les Ivoiriens dans leur majorité ?

Effectivement, c’est un souci que personne ne peut renier, et à l’opposé, le Pdci-Rda-propose une vision inclusive du développement, où la croissance économique se traduit par une amélioration réelle du niveau de vie des Ivoiriens.

-Le parti s’engage dans l’élaboration d’un projet économique ambitieux. Ce projet ne se contente pas de critiquer les politiques actuelles, mais propose des solutions concrètes pour améliorer l’IDH, avec un accent particulier sur l’éducation, la santé et la création d’emplois décents.

 Nous voulons une Côte d’Ivoire où la réussite se mesure au bien-être de chaque citoyen, pas seulement aux chiffres macroéconomiques. Cependant, il reste des défis à relever, notamment en ce qui concerne l’unité interne. Le Pdci-Rda doit continuer à travailler sur la cohésion interne et à traduire les aspirations des membres en actions concrètes pour véritablement incarner le changement attendu par les Ivoiriens.

Quel constat faites-vous sur ce que l’on peut appeler « désaccords » entre le président Thiam et certains cadres de son parti, dont Jean-Louis Billon ?

Comme dans tout grand parti, des divergences d’opinions existent et peuvent être saines pour le débat démocratique interne. Il est essentiel de reconnaître ces désaccords et de les traiter de manière constructive. Ce qui importe, c’est la capacité à transcender ces divergences pour se concentrer sur l’objectif commun qui est le développement de la Côte d’Ivoire.

Le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam a eu la bénédiction des mannes de Soubré.

Le leadership du Président Tidjane Thiam est incontestable au sein du parti, auprès des militants et de la forte majorité des Ivoiriens sympathisants de notre parti ; mais cela doit s’accompagner d’une volonté de dialogue et de compromis pour renforcer l’unité du parti et assurer une action cohérente et efficace en faveur des populations.

Fidèle aux idéaux du parti, Jean-Louis Billon est considéré comme un militant dévoué et un haut responsable du parti, avec une histoire et un engagement – qui ne sont plus à démontrer. – Je suis convaincu que ces deux leaders, conscients des enjeux pour le parti et pour le pays, sauront trouver un terrain d’entente, vu que leur complémentarité peut être un atout majeur pour le Pdci-Rda et pour la Côte d’Ivoire.

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Ces derniers jours de nouvelles adhésions de cadres au Pdci-Rda. Un commentaire sur le retour du Maire de Hiré !

Ces nouvelles adhésions témoignent de l’attractivité renouvelée du Pdci-Rda sous la direction du Président Tidjane Thiam. Elles montrent que de plus en plus de leaders locaux voient en ce parti une véritable alternative pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. Ces adhésions renforcent notre base et notre capacité à porter un changement significatif pour notre pays. Elles sont le signe que le message de transparence, d’inclusion et de justice sociale prôné par notre premier responsable du parti, Tidjane Thiam et le Pdci-Rda trouve un écho favorable parmi les acteurs politiques et la population.

Chaque nouvelle adhésion – est un signe que les Ivoiriens rejettent la gouvernance actuelle, elle crée une dynamique positive qui peut avoir un effet boule de neige. Elle envoie un signal fort à d’autres élus ou personnalités politiques qui pourraient être tentés de rejoindre un mouvement en pleine ascension. Cependant, il est essentiel que le parti intègre ces nouveaux membres de manière à renforcer sa cohésion interne et à enrichir son projet politique, sans perdre de vue ses valeurs fondamentales et ses objectifs à long terme pour le pays. Les Ivoiriens ont réalisé que la terre promise par le Rhdp est un leurre. Au Pdci-Rda, nous construisons une véritable solidarité, basée sur une vision équitable du développement.

Votre parti possède-t-il des arguments solides pour affronter le Rhdp en 2025 ?

Notre parti dispose de solides arguments pour affronter le Rhdp et gagner les élections en 2025. Notre engagement en faveur de la transparence, de l’inclusion et de la justice sociale trouve un écho favorable auprès de nombreux Ivoiriens. Le Pdci-Rda a également une riche histoire et une base solide de soutien des populations. Nous ne nous contentons pas de promesses vagues.

Notre projet s’attaque aux vrais problèmes que sont  la cherté de la vie, le chômage des jeunes, l’accès aux soins, la qualité de l’éducation. Nous proposons des solutions concrètes pour améliorer l’IDH, pas seulement le PIB. Notre expérience gouvernementale nous permet de comprendre les rouages de l’État et d’identifier les réformes nécessaires. Nous proposons une vision de développement inclusif, avec des politiques ciblées pour réduire les inégalités régionales et sociales, le développement des infrastructures économiques sur l’ensemble du territoire national. Notre engagement envers la réconciliation nationale et le dialogue entre tous les Ivoiriens nous distingue également.

Quelle analyse faites-vous de la dernière adresse à la nation du chef de l’État ?

La dernière adresse du chef de l’État a manqué de réponses concrètes aux problèmes actuels de la population, notamment la vie chère, le chômage des jeunes et la corruption. Les promesses réitérées ne suffisent plus ; les Ivoiriens attendent des actions tangibles. L’absence de reconnaissance des difficultés quotidiennes des citoyens a montré un décalage préoccupant entre le gouvernement et la réalité vécue par la population. Le discours du Président de la République a mis en avant des statistiques macroéconomiques positives certes, mais ces chiffres ne correspondent pas à une amélioration du niveau de vie pour la majorité des Ivoiriens.

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Pouvez-vous nous décrire un peu la gestion du pouvoir   Rhdp, ainsi que la gouvernance Ouattara ?

La gouvernance du Rhdp et du président Ouattara présente un bilan mitigé. Malgré une croissance économique soutenue et des progrès indéniables en matière d’infrastructures qui sont à saluer, les inégalités persistent et la vie reste difficile pour de nombreux Ivoiriens, le niveau de pauvreté demeure important. La concentration du pouvoir et les questions de gouvernance démocratique restent problématiques. Un renouvellement des pratiques politiques et une approche plus inclusive de la croissance sont nécessaires. La gestion du pouvoir par le Rhdp a été marquée par une centralisation excessive et une corruption persistante.

 Les marchés publics manquent de transparence, et la qualité de certaines réalisations laisse à désirer. Les nominations aux postes clés semblent plus basées sur le clientélisme que sur la compétence et le mérite. Cette pratique nuit à l’efficacité de l’administration et au développement du pays, sans toutefois oublier les scandales financiers et l’impunité de certains hauts cadres ont sapé la confiance des citoyens dans leurs institutions.

Selon Hamed Koffi, « le Pdci-Rda propose une approche globale qui est le soutien à l’agriculture locale, développement de l’industrie de transformation, développement des pôles économiques régionaux et mesures de protection sociale pour les plus vulnérables « 

La gouvernance du Rhdp n’a pas réussi à répondre aux attentes profondes et aux besoins réels des populations en termes de justice sociale, de transparence et à assurer une distribution équitable des ressources. Une gouvernance plus transparente et responsable est nécessaire pour restaurer cette confiance et assurer un développement inclusif et durable.

Souffrez que nous parlions de la cherté de la vie, quel est votre constat ?   

La vie chère est une réalité incontestable pour la majorité des Ivoiriens. L’inflation, particulièrement sur les produits de première nécessité, le logement, l’électricité et les autres services essentiels, pèse lourdement sur le pouvoir d’achat. Les mesures gouvernementales, comme le contrôle des prix de certains produits, semblent insuffisantes et parfois contre-productives. Une politique économique plus ambitieuse, favorisant la création d’emplois de qualité et la diversification de l’économie, est nécessaire pour apporter des solutions durables. Oui, la vie chère est une réalité quotidienne pour de nombreux Ivoiriens. Il est urgent d’adopter des politiques économiques qui réduisent les inégalités et soutiennent les familles les plus vulnérables, ainsi qu’une gestion rigoureuse des ressources publiques pour garantir un impact positif durable. Le Rhdp se vante de la croissance, mais à quoi sert-elle si les Ivoiriens ne peuvent pas se nourrir et vivre correctement ?

 Le Pdci-Rda propose une approche globale qui est le soutien à l’agriculture locale, développement de l’industrie de transformation, développement des pôles économiques régionaux et mesures de protection sociale pour les plus vulnérables. Et c’est en cela que je lance un appel aux Ivoiriens à s’unir autour d’un projet de société novateur et inclusif du Pdci-Rda sous la direction du Président Tidjane Thiam.- Il est temps de dépasser les clivages ethniques et politiques pour construire ensemble une Côte d’Ivoire prospère et unie.

Source : operanews avec afriquematin.net