Sommet sur le changement climatique/Les acteurs doivent s’accorder à construire une stratégie dans la durée

Par Brou François/afriquematin.net

Soulignant leur volonté de renforcer leurs propres actions en se rassemblant par les grandes thématiques et en cherchant à mieux travailler de manière collective, autour de plusieurs thèmes, les acteurs non-étatiques, incluant les gouvernements locaux, des entreprises et autres Ong, réunis les 28 et 29 juin derniers au district d’Abidjan, ont affirmé, au terme de ce grand-rendez-vous, leur engagement et leurs priorités à lutter contre le dérèglement climatique sur le continent africain. Pour les acteurs, les feuilles de routes sectorielles sur lesquelles ont porté les échanges ont eu pour orientations, le renforcement de l’action et des objectifs à court et moyen terme. Le but est de réussir à s’accorder entre acteurs non-étatiques, dans leur diversité, sur la stratégie commune par secteurs.  Ainsi l’Association des régions et districts de Côte d’Ivoire (Ardci) conduite par son président Eugène Aka Aouélé et l’Association Climate Chance, emmenée, elle, par le Sénateur Ronan Dantec, ainsi que l’ensemble des acteurs invités au Sommet Climate chance Africa 2018, ont réussi leur pari. A ce grand rendez-vous international, plusieurs résolutions ont été adoptées arrêtées, notamment le renforcement des stratégies territoriales, l’accès facilité au financement pour les acteurs non-étatiques, l’intégration du genre dans les politiques publiques, sans oublier l’importance des jeunes qui constituent le monde demain. La priorité a été également donnée à l’éducation et à la formation pour préparer aux métiers de demain, ce qui va permettre de faire face aux différents métiers de demain concernant le défi climatique. Sans oublier la prise en compte des enjeux d’adaptation, une particularité sur les problématiques de l’eau spécifiques  à l’Afrique et enfin la nécessité d’une réelle stratégie collective de plate-forme d’échange sur les données disponibles pour mesurer l’évolution des émissions de gaz à effet de serre des territoires et pays africains.  Ce pôle qui n’est qu’une étape dans le rehaussement de l’action sur le continent africain, aura montré dans un cadre de co-construction, la capacité des acteurs à travailler ensemble à construire une stratégie dans la durée.

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