Sakassou/Le Festival Affoubénou reprend ses droits
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Du 9 au 12 novembre2023 prochain la ville de Sakassou célèbre la 3ème édition du « festival Affoubénou ». Manifestation culturelle de retrouvailles des fils et filles de la région, pour mener, ensemble, des actions de développement social, culturel, éducatif et sanitaire.
Située dans la région des Lacs, appelée grand « V Baoulé », Sakassou est une ville qui se distingue des autres. C’est la capitale des Oualèbo qui a l’insigne honneur de recevoir en début du mois de novembre prochain la deuxième édition du Festival Affoubénou. Un rendez-vous culturel qui donne l’occasion de mettre en exergue, les talents locaux, notamment des artistes chanteurs, peintres, voire gastronomique.
Fils de la région, Kalis-Magic, l’organisateur de cette rencontre culturelle invite les membres de sa communauté à venir renouer avec les us et coutumes de la Région. « En organisant ce rendez-vous, je veux faire connaitre de plus en plus ma région et ma ville », indique-t-il.
A cet effet, il sollicite l’engagement des populations, autour de cet esprit, « ce qui permettra de renforcer et créer des liens de fraternité, de familiarité, afin de faire de Sakassou, et ses environs, en une région culturelle de référence, qui accueillera chaque année, des touristes locaux, étrangers pour en faire une destination touristique annuelle », invite-t-il.
Cette randonnée est également une occasion de perpétuer la place qui est la sienne, dans l’Histoire de la Côte d’Ivoire de demain, car Sakassou est une ville de l’intérieur de la Côte d’Ivoire.
Un festival dans une telle région est un événement d’envergure qui a besoin du soutien populaire pour un succès total. « C’est pourquoi, il nous est impératif d’être à Sakassou du 9 au 12 novembre prochain. Pour nous abreuver de l’Histoire du Peuple Baoulé pur nous abreuver. Aussi, cette aspiration légitime du fils du peuple Oualèbo que je suis, je veux donner un coup de fouet à l’essor de la région, dont l’histoire a besoin d’être vécue et d’être constamment sue par des générations nouvelles», conclut-il.