Par rais Barala
La famille des houphouetistes, dans la logique d’aller à un parti unifié s’était juré d’aller uni et rassemblé à toutes les échéances électorales à l’image de ce qu’il ont démontré lors de la présidentielle de 2015 et du référendum constitutionnel d’octobre dernier. Le directoire du Rhdp avait réaffirmé à maintes reprises la volonté de toutes ses composantes d’aller à cette première consultation populaire de la 3ème république en suivant les instructions du président du présidium, Henry Konan Bedié et de son « jeune frère » Alassane Ouattara.
A la surprise générale, l’Udpci de Mabri toikeuse et l’Upci de Gnamien Konan ont décidé d’y aller sous leur propre bannière le 18 décembre avec 18 candidats pour le parti arc-en-ciel et 42 pour le second. Ce qui à poussé Amadou Soumahoro, le président du directoire à réagir au cours d’un point de presse le lundi dernier annonçant ainsi le retrait des logos des partis concernés de l’identité visuelle de la coalition au pouvoir et de la suspension des coordonnateurs locaux de ces mêmes partis jusqu’à nouvel ordre.
Les responsables de ses partis disaient agir dans l’intérêt de leurs militants et exprimaient ainsi un besoin d’affirmation au sein de l’alliance.
L’on se demandait quelle suite pourrait avoir ces sanctions dans la campagne législative de ses partis mineurs et au-delà pour le Rhdp ?
Quelle ambiance régnerait dans la maison houphouetiste après le scrutin si ces partis arrivaient à s’affirmer en grignotant des sièges aux alliés?
Le président Alassane Ouattara n’a pas mis longtemps à remettre les pendules à l’heure au sein de la grande famille des houphouetiste en débarquant de son gouvernement de coalition les empêcheurs du R.H.D.P de tourner en rond. Le président de l’U.D.P.C.I, le docteur Albert Mabri Toikeusse et Mr Gnamien Konan paient ainsi au prix fort leur velléité d’indépendance.
En tous cas, le Fpi de Pascal Affi N’guessan, principal challenger du Rhdp ne peut que se réjouir de ce malaise et compte l’exploité dans toutes les circonscriptions ou les houphouetistes auront marqués leur désunion.
Cela pourrait être lourd de conséquence pour la majorité présidentielle de voir l’opposition entrée par cette brèche et bien s’installer à l’assemblé nationale. /.
