Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
« De quoi vivront désormais les acteurs du milieu du transport en commun ? On nous nous ferme les portes de toutes parts. Non seulement on nous demande de ne plus importer des véhicules âgés de plus cinq ans mais encore le gouvernement est sur le point de retirer les mini-cars qui font les lignes Anyama-Abidjan, Dabou-Abidjan, Yopougon-Adjamé…de la ligne. Nous avons l’impression que ce régime qui nous avait promis la lune est plutôt venu pour noud faire disparaitre», c’est le président de la fédération des syndicats nationaux de conducteurs professionnels et assimilés de Côte d’Ivoire, Drissa Konaté qui s’exprimait ainsi. C’était le lundi 12 février 2018 dernier, lors d’une conférence de presse qu’il avait animée à son bureau situé à la gare d’Anyama. Tout en menaçant que si le gouvernement n’écoute pas les transporteurs ils se feront entendre d’une manière ou d’une autre. Le président de la Fsnca-CI qui estime que le ministère du transport prépare des milliers de personnes au chômage, dénonce également les difficultés auxquelles sont confrontés les chauffeurs. Pour lui, après un accident de la circulation le conducteur est toujours jeté en prison quel que soit l’issu du constat. Ce qu’il qualifie d’anormal. Il faut que la procédure judiciaire suivre son cours afin de dégager les responsabilités.
