Protection des réfugiés ivoiriens du Ghana et du Togo/Le HCR se désengage

Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net

C’est un climat d’inquiétude  et d’incertitude qui anime de nos jours les occupants des différents camps de réfugiés occupés par les Ivoiriens. D’Ampain, d’Egyekroum, de Fedentaa, au Ghana en passant par Avepozo Tropinaca, au Togo, c’est la désolation, selon afrikipresse.fr. Les  pensionnaires qui y résident encore sont priés de « dégager ». Le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), organe protecteur de ces réfugiés les ordonne de regagner leur pays, la Côte d’Ivoire au plus tard, le 31 décembre 2017. Dans le cas contraire, à partir de cette date, l’institution onusienne se désengagerait totalement, quant à sa responsabilité juridique vis-à-vis de ces derniers. Et pour ce programme de départ, l’Institution propose un appui financier  à hauteur de 75000 Frs Cfa par adulte et 50.000 Frs Cfa pour chaque enfant.   La date du 1er  janvier 2018 est indiquée comme date buttoir, car la gestion des camps sera rétrocédée à une institution locale ghanéenne. .