Présidentielles 2025/Le GP-PAIX veut bousculer l’orde établi
Par Iris Fabiola Yaëlle /afriquematin.net
Les locaux d’un établissement hôtelier à Cocody ont servi de cadre le samedi 22 mars 2025 à la cérémonie marquant l’investiture de Lagou Henriette pour porter les couleurs du Groupement des partenaires politiques pour la Paix, (GP-Paix) aux prochaines élections présidentielles prévues pour se tenir au mois d’octobre prochain.
Regroupant en son sein plus d’une dizaine de partis, le GP-Paix vient de porter, au terme d’une convention, l’ancienne ministre de la Famille de la Femme et de l’enfant Lagou Henriette, pour conduire les destinées de cette formation politique aux prochaines élections présidentielles.

Cette décision annoncée officiellement le samedi dernier qui avait pour thème « Le GP-Paix à la conquête du pouvoir pour la paix et la concorde » a suscité un vif intérêt tant au niveau national qu’internationale en raison du rôle clé que joue le GP-PAIX dans la promotion de la stabilité et de la réconciliation nationale.
Connue pour son engagement en faveur des droits de la femme, les compétences de Lagou Henriette, son leadership et sa capacité à rassembler des personnes de différents milieux, font d’elle une candidate idéale pour représenter le GP-PAIX.
Son approche inclusive et son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance sont des atouts majeurs dans sa campagne électorale. Aussi, plusieurs observateurs politiques soulignent que sa candidature peut redynamiser le débat politiques et offrir une alternative crédible aux partis traditionnels.
Pour son programme électoral, le GP-Paix s’articule autour de plusieurs axes, notamment le renforcement des mécanismes de dialogue et de médiation pour prévenir et promouvoir la cohésion sociale, lutter contre les inégalités et garantir l’accès équitable aux ressources et aux opportunités pour tous les citoyens.
« Notre politique de développement local concerne un vaste programme de communalisation totale et complète du territoire avec la création et l’introduction des Communautés de collectivités Communales. Notre projet vise ainsi à ériger toutes les localités de plus de 1000 habitants en communes. Ce qui permettra à tous les villages d’être dans un espace communal », a-t-elle signifié en présence de plusieurs représentants de partis politiques, de dignitaires religieux, de chefs coutumiers et traditionnels.

La candidate désignée du GP-Paix entend mettre en place des politiques visant à stimuler la croissance économique et à créer des emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. Elle compte également promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, lutter contre la corruption, investir dans l’éducation et la santé pour garantir un avenir meilleur pour les générations futures.
« Avec nous, l’école sera le creuset de l’unité nationale et le lieu par excellence d’apprentissage de la citoyenneté. Nous voulons promouvoir une école réellement gratuite et obligatoire pour tous, avec l’introduction des langues nationales et étrangères dès le primaire. Un fond dénommé « Fond de Formation, d’Éducation, de Scolarisation et d’Apprentissage, en abrégé « FESA », sera créé.
Au niveau de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, nous proposons, en rapport avec notre politique de décentralisation qui vise à ramener les régions à 10, de construire dans chaque région une université placée sous le contrôle du conseil régional.
Dans la même veine, nous allons permettre aux conseils régionaux d’encadrer et de soutenir la recherche scientifique et technologique par la mise en place d’un fonds dit « Fonds de la recherche » destiné au financement des travaux des chercheurs dans chacune des universités régionales.
Au plan social, nous veillerons à promouvoir une société de cohésion et de bien-être, grâce à une politique ambitieuse de protection sociale au service de tous, une allocation chômage pour les travailleurs ayant perdu leur emploi, l’électrification de tous les villages et sites habités, la fourniture d’eau potable sur toute l’étendue du territoire, la promotion d’un habitat décent pour les plus démunis avec production de logements à loyer modéré (HLM) au niveau des communes.

Au plan sanitaire, nous allons promouvoir « la santé pour tous », ce qui veut dire que chacune des 10 régions du pays que nous envisageons bénéficiera d’un CHU. Nous avons aussi le programme « un village, un centre de santé » qui préconise que dans un village qui compte moins de 500 habitants, on trouve un dispensaire. Dans celui de plus de 500 habitants, un centre de santé et dans une sous/préfecture un hôpital général. Ce programme prend en compte l’équipement et le recrutement adéquats, ainsi que la formation du personnel soignant.
Notre programme de « santé pour tous », dans sa phase globale, permettra de mettre en place un système d’« Assurance Santé pour Tous (AST) » qui est en quelque sorte la version améliorée de l’AMU dont le fonctionnement actuel est difficilement perceptible par les populations. », a déclaré l’ancienne cadre supérieure du système de santé.
La désignation de Lagou Henriette représente une opportunité historique pour la Côte d’Ivoire de tourner la page de la division et de s’engager sur la voie de la paix et du développement. Son hégémonie, son expérience et sa vision offrent une lueur d’espoir pour un avenir meilleur au peuple ivoirien.
A noter que cette formation politique qui s’est distingué par son engagement en faveur de la paix, de la justice sociale et du développement durable entend jouer sa vraie partition afin de bousculer l’ordre établi.