Présidentielle/Le syndrome ivoirien s’est-il « déporté » en terre ghanéenne !

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

Pour la troisième fois, les ghanéens se sont présentés devant les urnes calmement pour choisir démocratiquement leur président. Le sortant  candidat du Nouveau parti patriotique (NPP) en quête d’une réelection, Nana Akufo-Addo, et l’éternel rival à la tête du Congrès national démocratique (NDC), John Mahama. 

Paisible était ce scrutin qui n’a pas enregistré d’incidents le jour de l’ouverture, malheureusement, le lundi dernier, des incidents ont survenus tôt le matin. Selon rfi.fr qui rapporte l’information ce jour, livrée par la police ghanéenne dans un communiqué et sur son compte Twitter, il est fait état, ce mercredi 09 décembre,  de la mort de  cinq (5) personnes tuées par balles et plus d’une quinzaine de  blessées au cours de cette élection présidentielle et législative, ainsi que plus d’une vingtaine d’incidents ont été enregistrés à travers le pays.

Comme quoi, le Ghana, qui épousait un esprit de démocratie exemplaire, est atteint,  pour la fois,  par le syndrome ivoirien, qu’est la violence électorale s’est déporté dans le pays de Kwame Nkrumah connu pour sa tranquillité.

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