Par Ablizangoh Wakatê/afriquematin.net
À l’approche du scrutin présidentiel, un slogan résonne avec force dans les discours politiques et les débats publics : « Faire passer la Côte d’Ivoire avant tout ». Mais que signifie-t-il réellement, et comment se traduit-il dans les programmes et les stratégies des candidats ?
Devenue le leitmotiv de plusieurs concurrents et partis, cette phrase indique une volonté de recentrer la politique sur les intérêts nationaux, au-delà des clivages partisans et des influences extérieures.
Après une décennie marquée par une croissance économique soutenue et une relative stabilité politique, le pays fait face à des défis persistants. Malgré cette embellie, une partie importante de la population vit dans la pauvreté. Les clivages ethniques et régionaux restent marquants, alimentant des tensions lors des élections.
Le pays reste vulnérable aux fluctuations des prix des matières premières, notamment le cacao. Dans ce contexte, l’élection de 2025 est perçue comme un tournant crucial pour l’avenir du pays. Ce slogan, Repris par plusieurs candidats, cette version vise à promouvoir l’unité nationale, à surmonter les divisions ethniques, régionales et politiques pour construire un avenir commun.
Plusieurs candidats ont intégré cette devise dans leurs programmes, avec des propositions spécifiques en misant sur le développement économique inclusif, en investissant dans les secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie et les technologies pour créer des emplois et réduire la pauvreté.
Ajoutée à celle-ci, l’amélioration de l’accès à des services de qualité pour tous les Ivoiriens, en particulier dans les zones rurales, le renforcement, la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques, tout en consolidant les institutions pour prévenir les crises politiques et garantir la paix. Espérons que les différents « protagonistes » feront entendre leur voix avec ce leitmotiv.
