Le PNLTA et la Comtat-CI ensemble pour lutter contre le tabagisme passif et l’abus de l’alcool

Par Brou François/afriquematin.net

Le tabac, l’alcool  comme tout produit nocif à l’organisme fait l’objet d’une législation spécifique qui concerne à la fois sa taxation mais aussi son utilisation et sa promotion de plus en plus restreinte. L’interdiction de fumer est généralisée à tous lieux clos ou ouvert  qui accueillent du public y compris les lieux de travail..Le décret a été pris dans l’objectif de protéger la population contre le tabagisme passif.  Pour observer le strict respect du décret n°2012-980 du 10 octobre 2012 portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun, pris par le gouvernement ivoirien, , du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, représenté par le Programme National de Lutte contre le Tabagisme, l’Alcoolisme, la Toxicomanie et les autres Addictions (PNLTA), en collaboration avec la Conférence des Médias contre le Tabagisme et l’Alcoolisme ont sillonné les rues de la ville du district  d’Abidjan pour s’imprégner du respect strict dudit décret.

Les communes de Marcory, Yopougon,  Cocody , les Deux Plateaux et d’Abobo ont été les points de départ de cette randonnée  nocturne conduite par le Dr Koffi du PNTLA. A l’issue des  différentes approches, propriétaires de maquis, de bars et de boites de nuit rencontrés pour  l’occasion,  ont été unanimes. « Il faut dire, que cette initiative montre que  le gouvernement y attache du prix aux textes de lois qu’il prend. Ce décret doit s’appliquer à tout le monde. Malheureusement, des personnes se montrent  réfractaires à cette mesure d’utilité publique.  Nous tirons notre chapeau pour cette initiative et nous vous encourageons à la poursuivre », nous dit, Kouakou Ignace, enseignant dans un établissement de la place.

Mlle, A.T, tenancière de maquis est très catégorique. « Depuis que ce décret a été pris, je l’applique. J’ai même eu à éconduire  ici certains clients qui ne voulaient pas respecter cette loi d’interdiction ».

N’guessan B, cet ancien fonctionnaire  déplore que la campagne n’est pas suffisamment faite, « il faut que des structures vous appuient pour bien mener votre mission. C’est bien de sillonner les maquis et autres boites de nuit. Il faut visiter aussi les établissements scolaires, où des élèves s’adonnent à la cigarette et à la boisson. Il faut une grande sensibilisation à ce niveau là », plaide-t-il.

Y.N. Dominique, élève dans un établissement privé à Adjamé lance à cet effet un appel à ces jeunes amis et frères « Qu’ils doivent prendre conscience du fait que le tabac et l’alcool détruisent. Surtout pour  les effort que nos parents consentent à nous scolariser », conseille-t-il.

A dire vrai, cette sortie a permis de savoir et de se rendre compte que les Ivoiriens, depuis la prise de ce décret par le président de la république en 2012, suivent les prescriptions de cette décision. En clair le décret est appliqué par l’ensemble de la population ivoirienne. Ainsi, rares sont les lieux publics, qui n’affichent pas ‘’Interdit de Fumer’’ et de voir des gens s’adonner à la cigarette. Rendez-vous est pris pour la semaine prochaine, avec l’équipe du PNLTA et les hommes de Médias de la COMTATCI pour une autre virée par rapport au contrôle et à la répression.

En somme, il faut retenir que dans l’ensemble, la population s’est approprié le décret portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. C’est le lieu de rappeler à l’ordre à tous ceux qui sont en marge de cette dynamique.