Pluies diluviennes, dégâts matériels et pertes en vies humaines/ Rose Koné, Présidente de RAVI, crie son ras-le-bol
Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Ce matin du jeudi 25 juin 2020, les populations du district d’Abidjan ont été une fois de plus confrontées à ce qui s’avère être leur pire cauchemar, à savoir les pluies diluviennes et leurs corollaires d’inondations suivies de dégâts matériels et humains. Face à cette énième tragédie, Rose Koné, présidente du Rassemblement des Verts Ivoiriens (RAVI), n’est pas restée insensible aux souffrances des populations et a tenu à attirer l’attention de l’opinion sur ce fléau.
De l’autoroute du Nord à la baie du Banco en passant par les quartiers Palmeraie, Bonoumin et autres Faya, le spectacle était désolant. Les inondations ont occasionné de nombreux dégâts matériels, notamment des voitures emportées par l’eau de ruissellement, des effondrements d’habitations, des pertes en vies humaines.
L’Ivoirienne Rose Koné, à la tête du Rassemblement des Verts Ivoirien (RAVI) affilié aux verts mondiaux et membre de la Fédération des Verts Africains a déploré ces catastrophes naturelles. « Nous voulons préserver le patrimoine ivoirien pour le bien-être de la population mais malheureusement ce que les Ivoiriens vivent comme catastrophes naturelles dues aux inondations est déplorable », a-t-elle indiqué.
N’étant pas allée du dos de la cuillère, cette experte en environnement et en énergie renouvelable a mis en cause certaines négligences dans l’exécution des travaux, « il y a d’abord la surpopulation de la ville d’Abidjan, la non viabilisation dans les normes des quartiers, le drainage de la lagune », a-t-elle noté.
A cet effet, elle tire sur la sonnette d’alarme en exhortant le gouvernement à plus de vigilance face « aux opérateurs économiques véreux » qui ont en charge la réalisation des travaux de drainage. Selon elle, « la ville d’Abidjan est sujette aux inondations récurrentes et aux problèmes d’assainissement liés à la mauvaise gestion des eaux pluviales », fait-elle remarquer. Elle a aussi déploré « la situation que nous vivons qui est la conséquence du changement climatique ».
Elle a terminé son propos en s’inclinant « devant la dépouille des victimes » tout en apportant son « soutien aux familles sinistrées », a-t-elle regretté.