Par Marcel Hollay-afriquematin.net
Le phénomène des microbes apparu après la crise militaro-politique de 2011 ne cesse d’endeuiller les familles à Abidjan. Après la commune d’Abobo où ces jeunes délinquants ont semé la terreur depuis un bon moment, ces meurtriers ont décidé il y a quelques mois de s’attaquer à d’autres communes Abidjanaises.
Ces jours-ci, c’est la commune de Yopougon qui est le théâtre des attaques nocturnes à l’arme blanche sur d’innocentes personnes. Plusieurs morts ont été enregistrés depuis la sale besogne des microbes. La dernière en date celle de Karamoko Traoré dont le corps a été retrouvé sans vie dans la nuit d’hier mardi à mercredi à selmer.
Une situation qui révolte de plus en plus face à l’impuissance et à l’incapacité des autorités ivoiriennes à mettre fin à au phénomène d’où la décision des populations de la mise sur pied de groupes d’autodéfense. Sur les réseaux sociaux, les ivoiriens appellent leurs compatriotes à se munir de machettes pour contre-attaquer les microbes, car selon eux la sécurité nationale est en branle.
Le week-end dernier a Koumassi, les habitants auraient attaqué une bande de microbes, bilan un d’entre les microbes a été intercepté. N’eut été l’intervention des forces de l’ordre, le gamin serait passé de vie à trépas. Face à cette situation embêtante, si rien n’est fait, Abidjan se transformera à un champ de bataille les mois à venir.
