Pdci-Rda/Mouvement de mécontentement au sein de la délégation de Botro 2
Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
La nomination depuis le mois de Juin 2017 de Yao Madeleine en qualité de déléguée départementale Botro 2, comprenant les sous-préfectures de Diabo et Laguibonou fait grincer les dents depuis sa désignation par les membres des instances de son parti politique, le Pdci-Rda. Et pour cause, la présence de celle-ci à la tête de cette délégation ne milite pas en faveur de la quasi-totalité des militants. Partagés entre amertume et déception, les militants du parti septuagénaire sont bloqués dans leur élan d’acceptation. Des informations à notre possession venant des militants ne sont pas du tout reluisantes. Des déclarations qui ont été faites par certains représentants des quatorze secrétaires de sections que comptent Diabo et Laguibonou, font état d’un constat est mitigé, car en terme de représentativité, Dame Yao Madeleine est méconnue des bases. « C’est vrai, nous aimons bien notre parti, mais lorsque les instances doivent faire un choix, nous devrions, au moins, pour notre respect, être au fait des décisions prises», constate Y.K de la section de Laguibonou. Pour Mme S.A, de Diabo, « elle a été désignée, mais on ne l’a connait pas sur le terrain politique, avec qui elle va dialoguer ». Ces militants un peu désabusés par ce genre de pratique dénoncent un manque de démocratie interne. Loin de lui l’idée d’une défiance, V. A note que « moi personnellement je connais la nouvelle déléguée en tant qu’une dame qui veut œuvrer dans le social, mais comme militante, j’en doute. Parce que je ne l’ai jamais vu prendre part de façon active à une réunion ou à un rassemblement que nous organisions, tant à Diabo qu’à Laguibonou. Le choix est fait par le parti, nous ne faisons que constater », déplore-t-il. Les causes de la rupture entre militants et Mme Yao Madeleine ne sont pas consommées, mais sans doute que ces derniers, un peu frustrés par cette nomination semblent être distants d’elle. Il convient de distinguer selon que la désignation est contestée par ceux-ci. Pas la meilleure publicité possible pour une telle formation politique qu’est le Pdci-Rda qui se veut « la doyenne». Joint au téléphone pour en savoir plus, le maire Koumoin Konan René s’est dit confiant que « les militants comprendront et se mettront au travail au vu de la sensibilisation et la remobilisation que j’essaie de faire sur le terrain », soutient-il.