Par Ablizangoh Wakatê/afriquematin.net
Dans le paysage politique ivoirien, un nom revient régulièrement dans les discussions, celui de la personne désignée par le plan de la lettre “B”. Ce terme est devenu un sujet récurrent dans le débat public, surtout parmi certains candidats à des postes de responsabilité électorale et leurs partisans, qui réclament des clarifications autour de cette figure mystérieuse.
Bien qu’il n’ait pas été spécifiquement mentionné dans de nombreux médias, la figure associée à cette lettre est souvent interprétée comme un candidat ou un élu dont l’influence est perçue comme proche de certaines factions politiques traditionnelles. Les rumeurs laissent entendre qu’il pourrait s’agir d’une personnalité ayant un lien fort avec le parti au pouvoir ou des alliances stratégiques qui influencent les résultats électoraux.
L’un des principaux enjeux soulevés dans cette quête de transparence est la perception que certains candidats veulent discréditer l’ancien ministre et actuel leader du Pdci-Rda, Tidjane Thiam tissant des narrations susceptibles de créer une méfiance quant à la légitimité du choix à l’élection présidentielle. Ces attaques semblent être motivées par la crainte de voir une figure montante, perçue comme capable de rivaliser avec les anciennes élites politiques, émerger comme un acteur clé.
Les allégations concernant le “B” suscitent des débats passionnés, pour certains, il s’agit purement d’une stratégie politique visant à politiser le débat et à décrédibiliser des adversaires. D’autres estiment qu’il existe une intention malveillante sous-jacente, visant également à manipuler l’opinion publique pour affaiblir les structures établies du Pdci-Rda. Est-ce une méchanceté ou une stratégie ? Peut-on s’interroger.
Ces conflits autour du nom du « B » et des personnes impliquées soulèvent des questions plus larges sur la démocratie en Côte d’Ivoire. La polarisation politique et les luttes internes entre différents membres de partis désignent une situation où les personnalités peuvent être vilipendées pour des raisons qui dépassent souvent les simples programmes politiques. Au lieu de favoriser un échange d’idées constructif, ces tensions menacent de fragiliser la stabilité démocratique.
Alors que les voix s’élèvent autour de la mystérieuse figure du “B”, il est crucial que la politique ivoirienne encourage la transparence et le dialogue. Il est essentiel que chaque partie prenne conscience de l’importance de la loyauté et de l’intégrité dans le processus électoral, afin d’éviter que des rivalités personnelles n’entravent le bien commun.
Le parti septuagénaire se retrouve à un carrefour, où le choix des dirigeants et la vision pour l’avenir doivent prime sur des querelles de pouvoir. Alors, qui est réellement et nommément ce « B » dont on tente de désigner tant au Pdci-Rda! Qui n’a jamais existé, si ce n’est que sur des lèvres et paroles.
