Organisation de la 4ème rencontre du réseau d’acteurs économiques et sociaux et CES-IS de l’UE et d’Afrique/ Charles Koffi Diby marque le grand coup
Par Brou François/afriquematin.net
Le 5ème sommet UA-UE qui doit se tenir du 27 au 28 novembre prochain mérite une attention particulière. Le phénomène de l’immigration clandestine et le problème de l’employabilité de la jeunesse seront au cœur des échanges et des débats. En vue de trouver réponses à toute cette problématique et en prélude à ce grand- rendez-vous, le Conseil économique, social, environnemental et culturel et le comité économique et social européen (Cese), viennent d’organiser la 4ème rencontre du réseau d’acteurs économiques et sociaux et CES-IS de l’UE et d’Afrique du 16 au 17 novembre 2017, dans les locaux de ladite Institution ivoirienne.
L’éducation et le renforcement des compétences relatives aux stratégies au bénéfice des jeunes, la stratégie pour soutenir le développement des économies vertes, la contribution des acteurs socio-économiques dans les futures relations Afrique- UE et les innovations possibles dans l’agriculture et le secteur agroalimentaire pour transformer l’Afrique sont autant de sujets qui ont été évoqués et débattus. Au terme de ces assises, les participants ont sollicité l’appui des gouvernants de l’UE et de l’Afrique, d’accélérer les investissements dans les infrastructures rurales en renforçant, «les capacités des agriculteurs », en favorisant leur l’accès à la protection sociale et surtout « de veiller à ce qu’ils soient consultés pour l’élaboration des politiques agricoles».
L’aspect éducatif et le renforcement de compétences des jeunes, n’a pas été en reste. A cet effet, il a été reconnu que l’Afrique est le continent dont la population est la plus jeune, « en ce sens que les difficultés auxquelles se heurte cette frange importante de la population pour trouver un emploi décent sont de potentielles sources d’instabilité sociale et politique ».
« Les stratégies pour soutenir le développement des économies vertes ». Il a été ainsi recommandé aux décideurs d’apporter un soutien notable à une transition juste et équitable vers des économies. Les panelistes ont aussi demandé un meilleur accès au financement pour la micro entreprise, les coopératives, les petits commerçants et autres acteurs du système économique. Le problème « phare » sur l’immigration a donné lieu aux délégués d’interpeller les plus hauts responsables des deux Unions (UA-UE) de reconnaitre« l’importance des migrants en tant que contributeurs nets au développement économique, social et culturel, tant pour le pays de destination que pour le pays d’origine »
Le dernier point qui avait pour modérateur l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire près le Royaume de Belgique et le Grand-Duché du Luxambourg, Jean Vincent Zinsou, il est ressorti des échanges qu’il faille renforcer et approfondir le partenariat stratégique UA-UE à travers un dialogue entre les deux continents. Dialogue qui puisse garantir « les intérêts communs dans un respect mutuel, en vue de relever les défis qui s’imposent ».
Au bout réflexions, les participants ont convenu, d’une manière générale de prôner pour des stratégies qui renforcent la croissance économique, l’éducation, la formation, la santé et des opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes. Car, en investissant dans la jeunesse, le développement durable se fera sentir. Et pour une première en Côte d’Ivoire, l’on note que Charles Koffi Diby vient de marquer le grand coup. Rappelons que cette rencontre a réuni durant ces deux jours plus d’une centaine de représentants de la société civile organisée, membres des conseils économiques et sociaux et hauts représentants des organisations internationales des deux continents.