« L’organisation a assez souffert de tribulations du bureau sortant ».
Par OBIANG N – Afrique Matin.Net
Olivier YRO, candidat déclaré et retenu par le comité de contrôle de l’OJPCI (Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire) était ce jeudi 26 mai 2016 face à la presse pour se prononcer sur la non-tenue du congrès de cette faîtière des journalistes ivoiriens. Prévu pour se tenir le 26 mai 2016, le congrès de l’OJPCI va de report en report, ce qui n’est pas du goût de l’un des candidats qui prévient: « Que cette date soit le dernier report ». Lecture !
« Je tenais à faire cette déclaration en présence de la presse pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale vu que notre congrès, qui devait se tenir en principe aujourd’hui 26 mai 2016, selon les textes de l’OJPCI mais aussi selon les ajustements que nous avons pu faire au cours de multiples réunions, n’a finalement plus eu lieu à cette date.
Les réunions ont débuté depuis 2013, d’abord à notre sein pour alerter les uns et les autres, surtout les membres, afin de leur dire qu’il faut que nous allions au congrès. En juin 2015 quand nous étions encore en train d’alerter, personne ne pensait que le congrès pouvait aller au-delà de 4 et 5 mois étant donné que le congrès devait se tenir normalement les 6 et 7 décembre 2015.
Au cours de multiples réunions, nous avons choisi la date du 29 janvier. Nous n’avons pas pu la respecter. Nous sommes passés au 05 mars 2016. Ici encore nous n’avons pas pu organiser le congrès. Une nouvelle date donc été proposée notamment le 29 mars 2016. Encore point de congrès. Au cours d’une dernière réunion, j’avais proposé que le congrès se déroule le plutôt possible mais le président lui-même a proposé la date du 26 mai et nous sommes aujourd’hui le 26 mai et il n’y a aucune visibilité ni lisibilité.
A la réunion du 12 mai à Cocody convoquée pour se mettre d’accord sur la prochaine date du congrès, réunion au cours de laquelle étaient présents Brou Aka Pascal vice-président, Lebry Léon Francis, Bernadette Bah présidente du comité d’organisation, Armand Bohui, Ali Yoda pour ne citer que ceux-là. Au cours de cet échange, chacun a reconnu l’impossibilité de participer au congrès du 26 mai. Alors que moi, j’avais décliné cette offre et opté pour le 18 juin. Finalement la date arrêtée est le 17 juin 2016, mais le lieu n’est pas encore connu.
On ne peut pas nous reprocher d’être patient, passée cette date. Nous estimons que l’organisation a assez souffert de tribulations du bureau sortant. L’organisation est assez responsable pour déterminer son avenir et son ambition sur l’échiquier national. L’OJPCI est aujourd’hui dans l’impasse, raison pour laquelle j’appelle les membres de l’OJPCI, à se lever, à s’engager et à être déterminé pour voir les choses changer.
Nous ne sommes pas des putschistes plutôt des légalistes. Nous attendons cette date du 17 juin annoncée, et si à cette date rien n’est fait pour organiser le congrès, nous demanderons aux membres de l’OJPCI de se déterminer et de donner la direction dans laquelle ils veulent que leur organisation se déplace. Dans tous les cas nous sommes sûrs d’une chose, la majorité est avec nous, la majorité est consciente que l’OJPCI mérite mieux que la situation dans laquelle elle baigne actuellement.
Je veux pour ma part dire aux uns et autres que l’OJPCI n’est pas une petite organisation, elle a des ambitions nationales et internationales. Et donc il est tout à fait maladroit de rester dans ce genre de situation. Nous ne voulons pas vivre ça. Nous demandons aux uns et aux autres de prendre leur responsabilité, de faire en sorte que cette organisation qui est la deuxième faîtière des journalistes en Côte d’Ivoire puisse poursuivre ses activités, vivre sa vie et assouvir ses ambitions. Par ambition, j’entends la réalisation du projet de gestion que nous avons et qui passe par l’hôtel de la presse, la bonne gouvernance, la multiplication des sections, les séminaires régionaux, les voyages d’études et de formations, et tout ce qu’il y a comme positionnement sur l’échiquier national et international. Nous avons tellement de dossiers, tellement de chantiers à éplucher et à proposer à la presse ivoirienne que tout ce temps qu’on nous fait perdre inutilement et maladroitement ne peut pas entamer ce désir d’aller de l’avant.
J’appelle la Présidente du Comité d’Organisation Madame Bernadette Bah, désignée par le président sortant, à faire en sorte que la date du 17 juin soit respectée. Parce qu’à plusieurs reprises ces ambitions ont été mises à mal, et nous avons pensé que c’était une affaire entre le bureau central et elle. Nous estimons que pour la première fois nous avons une dame qui organise un congrès et il faut qu’on puisse lui donner toute la latitude pour organiser l’organiser afin qu’elle réussisse. Bernadette Bah est dévouée à la tâche, tout le monde la connait, elle est quand même une identité remarquable dans le milieu de la presse et nous pensons qu’elle a toutes les aptitudes et remplit toutes les conditions pour réussir ce congrès. Nous attendons d’elle la réussite du congrès le 17 juin prochain, passé ce délai nous nous en remettrons à l’avis de la majorité des membres de l’OJPCI ».