Nouvelle crise au Burida: Les graves propos du Ministre Bandaman Maurice dénoncés par un lecteur.
Michel Gomé Gomez, un lecteur d’Afrique Matin.Net
On le connaissait si arrogant mais on ne le savait pas aussi méprisant et virulent à l’égard de la communauté Bété. Le ministre Maurice Kouakou Bandaman qui a échappé à une non-reconduction au gouvernement pour sa nullité ordinaire grâce à l’artiste A’Salfo des Magic System, dans la nouvelle crise qui secoue le Burida, a tenu des propos loin d’honorer le gouvernement du Président Ouattara auquel il appartient, un gouvernement multiethnique.
L’apôtre de l’inculture dont l’incompétence ne fait aucun doute dans la cosmogonie culturelle ivoirienne, se veut désormais l’apprenti-sorcier pourfendeur de la tribu de ceux qui ont contribué à son éclosion dans le monde de la connaissance. Je pense ainsi au maître Bernard Zadi Zaourou. Piètre ministre dont les acquis se limitent au MASA, l’homme au visage dormant se permet, au gré de ses émotions mal contenues d’insulter, d’insulter et d’insulter, sans retenue, le peuple Bété.
Dans la nouvelle crise qu’il vient de mettre au monde au Burida, le Ministre a tenu des propos au PCA élu de cette institution sous la forme d’injures, de menaces, et tous les artistes en sont actuellement consternés. « Si Viera n’est pas choisie Directeur Générale, je dissous le Conseil d’Administration et je te jette en prison. Ce n’est pas Bété qui est au pouvoir ».
Voici les propos tenus par le Ministre de la culture de la République de Côte d’Ivoire à l’endroit de Séri Sylvain, PCA du Burida dont parlent tous les artistes sous la forme d’un choc. Le PCA lui, se refuse de tout commentaire sur le sujet et la nouvelle crise au Burida, craignant certainement de voir Bandaman Maurice mette à exécution ses prétendues menaces. Selon nos sources, il est actuellement désemparé et nourrit le secret de démissionner. Mais qu’en est-il exactement?
En effet, après la mise en place du Conseil d’Administration conformément aux dispositions légales en vigueur, il se pose le renouvellement de la direction générale par appel à candidature. Et pour ce faire, Irène Viera, actuelle directrice générale arrivée pour un intérim de 6 mois et qui a passé 5 ans, dans un souci de transparence est invitée par les textes à déposer sa démission auprès des artistes.
Mais elle refuse de le faire et cela avec la bénédiction du Minsitre de la Culture qui demande qu’elle soit reconduite sans toute forme de procès. Toute chose à laquelle les artiste s’opposent, estimant qu’elle n’est pas au-dessus de la loi. Pour certains, cette dame ne fait qu’assurer l’intérim depuis plus d’une vingtaine d’année et a été au cœur de nombreuses crises, raison pour laquelle, ils demandent du sang nouveau. Toute chose à laquelle Bandaman Maurice s’oppose en s’attaquant au PCA et à ses origines ethniques.