Musique/La légende continue avec Monique Séka

Par Justin Kassy/afriquematin.net  

Le 22 Novembre dernier Monique Séka a fêté avec faste plus de tente (30) années de carrière bien enveloppée avec tous les titres d’actualité   avec ses classiques « Missouwa », « Okaman », « Yaye Demin », « Yélélé », des tubes qui ont traversé le temps.

Revenue d’une tournée au Canada, en Guinée Bissau, en France, au Japon, dans les Îles…, les mélomanes ont communié avec ce pilier de la musique africaine et internationale.

Discrète à souhait, Monique Séka est une référence, une qualité, dont la marque déposée est connue sur le continent.

Discrète à souhait, Monique Séka est une référence, une qualité, dont la marque déposée est connue sur le continent. Être pendant trente-cinq (35) ans sous le feu des projecteurs est une longévité artistique remarquable qu’il faut saluer, là où nombreux de ses collègues artistes sont éteints. Le secret de cette pérennisation se situe dans la qualité de ses œuvres, mais aussi, dans son comportement.

 Monique Séka, c’est la grâce faite femme, couronnée d’un cœur en or. Loin du bruitage et des scandales, la légende continue et s’écrira sans doute, en distinction du mérite national de la culture, si ce n’est pas trop demander, pour cette étoile polaire qui porte le flambeau de la Côte d’ivoire, jusqu’au firmament, avec sa voix chaloupée et douce.

Fille de, du chanteur ivoirien des années 1980-1990, Okoi Séka Athanase, Monique fréquente donc l’univers de la musique, dès son jeune âge. Elle est surnommée, la reine de la musique Afro-zouk et connue pour son timbre vocal exceptionnel.

Dès l’enfance, la future « Reine de l’Afro Zouk », a commencé à côtoyer le monde musical où elle fait ses premiers pas auprès de son père et devient par la suite, choriste dans l’orchestre de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI). Elle a l’idée de créer l’afro-zouk (mélange de zouk et de rythmes africains).

LIRE AUSSI :   UFPDCI / En tournée dans le District d’Abidjan : Ce que Sita Coulibaly a dit aux femmes d’Abobo

Cette idée surprend et séduit les auditeurs. Pendant les années 1980, la musique caribéenne a occupé les marchés du monde. Monique s’approprie ce registre, et sort son premier album en 1985 « Tantie Affoué ». Monique remet la réalisation de ses arrangements au claviste cap verdien, Manu Lima, en 1989, pour son album « Missounwa ».

Vers la fin de l’an 1992, elle fait sortir quelques albums, grâce à la rencontre de celui qui est devenu son mari, Dominique Richard, son producteur- imprésario. Monique Séka refait appel à Manu Lima, en 1994 pour les arrangements de son nouvel album. Après son entrée en Côte d’Ivoire avec l’album « Okaman », elle sort plusieurs autres singles et albums : « Adéba » en 1997, « Yélélé » en 1999, et plusieurs Best of comportant des titres inédits.

  La Diva Monique Séka, a de nombreux projets pour l’année prochaine, notamment une collaboration avec le groupe Sud-Américain Colombia Negra. Pour la CAN, elle a des espaces récréatifs, le reste du temps, elle s’occupe de ses travaux champêtres. Car, elle est aussi très attachée à sa terre, d’où elle tire son inspiration, et où elle souhaite finir ses vieux jours.

Il faut rappeler que Monique Séka a sorti un titre qui a eu du succès en Guadeloupe : Peguelagueou. Jusque-là, ce titre n’est pas arrivé en Côte d’Ivoire.