Musique/Adé-Liz, Alicia keys, Claire Bailly, des artistes aux fortunes diverses
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Recevant récemment la médaille d’« Officier de l’Ordre du Mérite Ivoirien », l’artiste ivoirienne vivant en France, Adélaïde Gbahou (Ade Liz), la fille de Zagné dans le département de Guiglo a tenu à remercier l’Etat Ivoirien et ses maîtres qui l’ont propulsée au-devant de la scène musicale. Pour la star féminine Américaine, Alicia Angello Cook (Alicia Keys), cette virtuose du piano est née avec un talent à revendre. L’ex- Reine du « Couper – Décaler », Claire Bailly vient de faire un revirement important dans le monde religieux en se faisant consacrée Pasteur de l’église « Charismatique de la 2ème Gloire » de Yopougon. Ces trois artistes aux fortunes diverses ont su faire valoir leur talent dans le milieu musical.
Qui ne se souvient de cette belle dame à la voix cristalline avec les titres « Kéhi » en 1987 et « Déka » en 1991 qui ont bercé les mélomanes ivoiriens et d’ailleurs. Adé Liz, la titulaire de ces titres envoutants, fait partie des talents de la musique ivoirienne qui ont contribué à réveiller les amateurs de bonne musique.
C’est ainsi que, reconnaissant la qualité des vers de son répertoire et son talent, l’Etat ivoirien vient de l’élever au grade d’« Officier de l’Ordre du Mérite Ivoirien ». Une médaille qu’elle porte fièrement pour avoir contribué à la promotion de la musique ivoirienne.
Pour ce couronnement, Adé Liz rend hommage à Rose Makret Goudet et François Tahi, ses maîtres show-biz ivoirien qui ont cru en elle et ont guidé ses premiers pas dans le métier.
Que dirait-on de l’artiste Alicia Angello Cook (Alicia Keys), née avec la musique et dans la musique. A l’âge de sept ans, elle commence le piano, au point de devenir une véritable virtuose. Le talent inné de cette artiste d’origine américaine, lui ouvre les portes de la « Professional Performance Arts School » de New York. Où elle fit d’ailleurs un parcours exceptionnel.
Seize ans plus tard, elle signe un contrat avec un premier contrat avec une maison de distribution et contribue à la musique du film « Men in Black » avec Will Smith. Elle sera récupérée de justesse peu après, par Clive Davis qui a, entre autres, découvert Whitney Houston. Alicia intégrera ensuite le Label » Jive » créé par Davis.
En 2002, lors des « Soul Train Awards », la fille de Manhattan remporte trois trophées. Une de ses qualités, c’est qu’à chaque duo qu’elle entreprend, rencontre toujours le succès. Christina Aguillera, Gwen Stefani ou encore Usher, sont des témoins oculaires de ses futearings.
En 2003, Alicia Keys revient avec « The diary of Alicia Keys », un opus qui l’a propulsée vers le succès total. Cet album se vendra à plus de huit millions d’exemplaires et Alicia obtiendra de nombreuses récompenses, dont quatre Grammy Awards. En 2004, elle apparaît dans un film de Halle Berry. Elle sort un livre de poème « Tears for water ».
En 2005, elle revient à la musique et sort simultanément, un CD et un DVD live Mtv Unplugged, qui se classe numéro « un » dès sa sortie. En 2007, Alicia Keys fait ses premiers pas dans le monde du cinéma dans un film d’action et en 2008, elle sort un nouvel album pour immortaliser sa carrière musicale. L’originalité musicale d’Alicia Keys vient d’un mélange de R&B-soul et Hip hop, dont elle seule détient le secret.
Quant à l’ex- Reine du « Couper – Décaler » Claire Bailly devenue Pasteur de l’église « Charismatique de la 2ème Gloire » de Yopougon, depuis le 20 Août 2022, Claire Bailly est devenue membre à part entière de cette confession religieuse. Une consécration qui, aux yeux du monde profane, arrive à point nommé et, pour les membres de cette église, elle serait une vraie Servante de Dieu. De par sa régularité aux cultes, son comportement, sa tenue vestimentaire décente, ses gestes d’action de grâces à l’endroit de l’église, sa générosité envers des frères en difficulté, etc.