Mairie du Plateau: le PDCI très en colère dénonce « un recul démocratique de 39 ans en arrière ».
Par La rédaction
Le PDCI n’est pas prêt à admettre la mise sous tutelle par délégation spéciale de la Mairie du Plateau. Par la voix de son Secrétaire Exécutif, le Professeur Maurice Kacou Guikahué, il a l’a fait savoir au travers d’une conférence presse tenu ce vendredi 04 janvier 2019, à 15h au siège du parti à Abidjan-Cocody. « Les résultats du Plateau ont été validés par la cour suprême et reconnus par tous les ivoiriens et la communauté nationale. La liste PDCI a obtenu 60,57 % des voix. Reconnaissant la victoire de la liste PDCI, Le ministre de l’intérieur a ordonné au préfet de procéder à l’installation du nouveau conseil municipal le 13 décembre. Alors qu’on s’attendait à cet événement, on remarque avec mépris l’installation d’une délégation spéciale conduite par le préfet d’Abidjan le 2 janvier 2019. C’est une situation anormale, illégale. C’est un recul démocratique de notre pays de 39 ans en arrière », a dénoncé le professeur Guikahué.
Le conférencier s’est montré très embêté par l’attitude du président Alassane Ouattara qui dit une chose et voit le contraire se faire sur le terrain. « Dans son message, le président a dit qu’il se soumet à la décision de la cour suprême et dans le même temps, on installe une délégation spéciale. Que cherche-t-on au plateau ? Le ministre de l’intérieur refuse d’accepter la décision de la cour suprême», continue-t-il de s’interroger.
Très remonté, le secrétaire exécutif du parti d’Henri Konan Bédié, ne semble pas prêt à lâcher du lest. Il invite donc ses partisans à rester mobilisés pour d’éventuels mots d’ordre en cours.
« La Côte d’Ivoire mérite mieux que ce qui nous ait servi actuellement. C’est pourquoi, le PDCI demande au président de la République, garant des lois, de protéger tous les ivoiriens. Le PDCI-RDA se réserve le droit d’utiliser tous les moyens démocratiques et légaux Afin que justice soit faite. Le PDCI demande à ses partisans de rester mobiliser et à l’écoute du mot d’ordre du parti », a-t-il lancé.