Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
L’agent de sécurité est avant tout là pour prévenir les risques. Il fait appliquer les règles de sécurité et le règlement du site dont il assure la protection. Il fait également du travail administratif, car il doit rédiger des rapports, des procès verbaux ou des comptes-rendus. Il doit tout noter et en informer son supérieur. La formation d’un agent de sécurité par essence, permet, quel que soit son niveau, d’obtenir une compétence grâce à une formation complète faisant de lui un réel professionnel pouvant être employé directement après la formation. « Prévention des risques terroristes et à la gestion de crise », tel est le thème choisi par l’Union patronal des Sociétés de Sécurité privées de Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’Igs et avec l’appui du Fdfp, pour une formation au bénéfice de plus d’une centaine d’agents issus de leur rang en prélude de l’organisation des Jeux de la Francophonie. La cérémonie de lancement de cette activité qui a eu pour cadre l’auditorium de la Chambre de commerce et d’industrie hier lundi 17 juillet permettra « aux appelés » d’acquérir et mettre en pratiques des techniques d’approche qu’ils auront retenues durant les cinq jours de préparation. « Notre satisfaction viendrait du fait qu’au terme de cette formation -, nos apprenants repartent de cette école, aguerris aux pratiques de sécurité et aux techniques de protection », a signifié Jacob Haimovici, le formateur, venu tout droit de Montréal, au Canada. Présidant cette cérémonie, l’honorable Soumahoro Sékouba, représentant le député Sidiki Konaté, le patron de la Commission Sécurité et Défense à l’Assemblée nationale, a salué cette initiative. Il s’est dit heureux de l’organisation de ce séminaire sectoriel sur la prévention des risques, la gestion des crises et la sécurité des comportements suspects. « Les Ivoiriens expriment – dans leur quotidien des exigences fortes en matière de sécurité. C’est pourquoi, il est impératif de mieux encadrer ce secteur pour organiser son développement. Il est donc nécessaire pour tous les acteurs impliqués dans le secteur de la sécurité de s’en imprégner afin d’éviter d’éventuels surprises », encourage-t-il. Quant au Fdfp représenté par Séka E, il a indiqué que «la vigilance de chacun est essentielle, car aucun pays n’est à l’abri de ce phénomène face au terrorisme. En accordant son agrément pour le financement de ce projet, le comité de gestion du Fdfp s’engage à accompagner et soutenir les actions de l’Etat en faveur de la lutte contre le terrorisme ».En sa qualité de consultant pour cette formation Koué Maurice, a ajouté que « le terrorisme est un incendie des temps modernes.
Un danger permanent pour lequel il faut prendre toutes les dispositions utiles pour éviter de se faire surprendre ». Ce séminaire sectoriel sur la sécurité étant un projet pilote, le président de l’Upesp-ci s’est fait le devoir de rappeler également que la sécurité dans les pays au monde, est assurée au premier niveau par les Etats, « elle se défini comme un sentiment de quiétude, mieux, elle apparait comme la condition essentielle de l’existence humaine ». Pour lui, les causes profondes qui font naitre l’esprit de terrorisme sont multiples, « l’injustice, la discrimination, la méchanceté, les enquêtes impartiales sur les conflits intercommunautaires », a-t-il noté. Faut-il se souvenir que cette union a été créée au mois de janvier 1999, à la Bourse du Travail.
