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Lutte contre la corruption / La Haute autorité pour la bonne gouvernance instruit les médias…

Par Brice Youlé-Correspondant permanent/afriquematin.net

À l’approche de la Journée africaine de la lutte contre la corruption, célébrée chaque 11 juillet, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) a franchi une étape majeure dans sa stratégie de communication. Ce mercredi 9 juillet 2025, l’institution a organisé une Journée Portes Ouvertes dédiée à la presse nationale et internationale, dans ses locaux à Cocody. Une première du genre, qui marque une volonté claire de coopération et de transparence.

Pour Epiphane Zoro Bi Ballo cette initiative de la HABG entend nouer un partenariat durable avec les relais d’opinions.
Les hommes de médias et partenaires ont pris la mesure de lutter contre la corruption par leurs plumes et informations.

Prenant la parole devant les journalistes, le président de la HABG, Zoro Bi Ballo Épiphane, a planté le décor avec le thème, « La lutte contre la corruption est une œuvre collective ». Ce message fort, délivré dans un contexte où les institutions publiques cherchent à regagner la confiance des citoyens, traduit une volonté affirmée d’ouverture.

 « Nous vous ouvrons aujourd’hui nos portes et réaffirmons notre entière disponibilité à dialoguer, à informer, et à travailler avec vous pour une Côte d’Ivoire toujours plus éthique et solidaire », a déclaré le premier responsable de la Bonne gouvernance ivoirienne, Epiphane Zoro Bi Ballo.

Une initiative à laquelle, la HABG entend nouer un partenariat durable avec les relais d’opinion, considérant que les journalistes ont un rôle central à jouer dans la prévention, la dénonciation et la pédagogie autour des questions de gouvernance et de probité.

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Cette journée spéciale a permis de poser les bases d’un dialogue franc entre l’organisme et la presse, dans l’objectif de construire une relation de confiance, essentielle pour une lutte efficace contre la corruption, qui marque une volonté de renforcer le lien de confiance entre la collectivité et les relais d’opinions.

Loin d’un simple geste symbolique, cette ouverture s’inscrit dans une approche pragmatique, car le fléau, protéiforme et profondément enraciné, ne saurait être combattu à huis clos. Il appelle à une mobilisation transversale à l’endroit des pouvoirs publics, de la société civile, du secteur privé… et des médias.

Un signal fort que la HABG envoie aux fossoyeurs de l’économique nationale, que nous en sommes sûrs, verra la victoire sur la corruption et qui passera par une synergie des forces. C’est ainsi que dans cette dynamique, les journalistes sont appelés à jouer pleinement leur rôle de vigiles de la démocratie, pour alerter, sensibiliser, et promouvoir les bonnes pratiques de gouvernance.