Libération de la Ghouta… des vérités éclatent au visage des médias et agences.
par Leila Mazboudi
Avec la libération de la Ghouta orientale, se sont révélés au grand jour toutes sortes de mensonges qui ont été proférés par les agences et les médias occidentaux .
Le plus répandu se rapporte au chiffre de la population qui habitait cette enclave occupée par les milices depuis 2013 : 400 000 habitants, est l’un de ces canulars que l’on retrouve le plus dans presque toutes les dépêches d’agence. Il s’avère qu’au total, ils ne dépassent pas les 110 000. Auxquels s’ajoutent les plus de 50 000 qui se partagent entre les miliciens et les membres de leurs familles.
Les médias occidentaux et les agences internationales ont aussi laissé croire que la population de la Ghouta mourrait de faim. Lorsque les habitants ont emprunté les couloirs de sortie érigés par l’armée syrienne, ils n’avaient nullement l’apparence de personnes affamées, sachant que cette zone faisait bien l’objet d’un siège destiné à faire capituler les groupes terroristes qui l’occupait.
On n’a pas vu les enfants squelettiques ni les traces la pire crise de malnutrition depuis le début de la guerre, avec 11,9% des enfants de moins de cinq ans souffrant de sévère malnutrition, comme l’avait prétendu l’Unicef. Trompée ou trompeuse, reste à savoir.
Autre révélation qui contraste avec les informations malveillantes véhiculées par les médias: la Ghouta ne manquait pas de médicaments non plus. Les dépôts de miliciens du groupe Faylak al-Rahmane lequel occupait la localité de Zmelka étaient remplis. Un hôpital souterrain d’une longueur de 200 mètres et équipé de tout, dont des appareils de dialyse, y a été aussi découvert.
Un habitant de la localité a quant à lui assuré pour l’agence syrienne Sana que les médicaments étaient réservés aux miliciens qui les leur faisaient payer chers quand ils en avaient besoin.
Il est vrai que la Ghouta n’a jamais été coupée du monde. Les miliciens avaient fait creuser un réseau de tunnels souterrains dont certains laissent passer des véhicules et des camions et qui les reliait à l’extérieur. C’est dans ces tunnels que les habitants se sont abrités lors du lancement de l’opération militaire de l’armée.
Mais la plus grosse arnaque sera sans doute celle liée au nombre des
tués dans l’opération menée par l’armée depuis la mi-février pour libérer cette enclave. Les médias et les agences relaient à la légère les chiffres donnés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui parle de 1700 victimes.
Malgré les moyens de médiatisation dont disposent les rebelles, très peu d’illustrations montrent ces tués. Les blessés dont le chiffre devrait être multiplié par trois ou quatre par rapport aux présumés tués sont eux aussi invisibles.
Ni les caméras ni les crayons n’ont plus n’ont fonctionné pour parler des otages syriens qui étaient séquestrés dans les prisons de la Ghouta et plus précisément à Douma.
Aucune agence ni média ne les a évoqués, comme s’ils n’existaient pas. Pourtant les pourparlers entre les autorités syriennes et les miliciens avaient achoppé sur leur sort.
La majeure partie d’entre eux, dont beaucoup d’enfants et de femmes, avaient été kidnappés de la cité ouvrière de Aadra à la fin de 2013.
250 d’entre eux ont été libérés au lendemain de l’accord conclu, c’est-à-dire à la veille de la mise en scène chimique.
Là, les caméras étaient au rendez-vous !!
source:http://french.almanar.com.lb/854115