Par Haidmond Kaunan-Afriquematin.net
« Devoir de Mémoire »;c’est la dénomination d’une Ong créée par la fédération nationale des industries hôtelières de Côte d’Ivoire. C’est au delà une invite des opérateurs du secteur de l’hôtellerie à un regard rétrospectif sur la « route de l’esclave » Comme l’explique Vincent Aboya, président de cette organisation avec pour objectif d’amener l’humanité à se souvenir de la traite négrière, les combats du président Houphouët- Boigny, les déportations des grandes figures et résistants politiques vers des horizons inconnus… A en croire le président Aboya Vincent Devoir de mémoire est un projet de qui vise à incruster le drame de la traite négrière comme si on invitait l’humanité à dire « Plus jamais ça ». Il s’agit également de retracer le parcours ou le combat politique du Président Félix Houphouët- Boigny, cet homme qui avait lutté contre l’esclavage et les pires formes de maltraitance de son peuple pendant l’époque coloniale. Pis, de rappeler à la mémoire collective des déportations comme celles des leaders Abouré au Gabon et Abbeys au Congo. Et ce, afin que ceux qui voyagent découvrent l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais surtout pour que « nos arrières petits-fils sachent qu’il y avait eu des gens que s’étaient battus pour nous afin de nous libérer du joug de l’esclavage ». Et d’ajouter que des aéroports et des stades, des ponts…portent le nom du premier président, mais cela demeure insuffisant pour sa mémoire. « Des demeures de président tombent en ruine, j’ai vu récemment une maison dans la quelle on séchait du cacao, ça ce n’est pas normal », condamne-t-il. « Devoir de mémoire » aura donc pour devoir de former des guides de tourisme, écrire des livres…afin de répertorier et de restaurer l’histoire de la Côte d’Ivoire à des fins touristiques, culturelles et de pèlerinages.
