Incendies répétés avec mort d’hommes: l’inquiétude et la psychose s’installent
Par Christ Zorro, Afriquematin.net
Des incendies meurtriers qui ont la particularité de décimer des familles entières. 15 janviers 2018 : Mossikro, une bourgade de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Six personnes périssent tragiquement une heure après que le feu ait détruit un cabaret dans lequel des habitués noyaient quotidiennement leur amertume. Grand Bassam, dans la nuit du 24 au 25 juillet 2018 ,Un incendie (criminel ?) décime toute une famille de neuf personnes, créant sur le champ l’émoi dans cette cité balnéaire et touristique secouée il ya peu par des attentats terroristes. Nuit du 21 au 22 aout 2018 à Divo : un professeur de collège avec ses 4 enfants et 2 proches parents périssent dans les flammes d’un incendie dont les causes avancées par les autorités n’ont, jusqu’à ce jour, pas convaincus les plus proches voisins des victimes. Bouaké 22 octobre 2018 : Hamadou Koné voit son existence basculer. Sa femme et ses enfants n’ont pas survécues aux flammes de l’incendie qui a ravagé sa maison. 09 personnes dont le père de famille disparaissent dans un incendie, à yopougon, dans la nuit du 21 au 22 novembre 2018. La liste n’est pas exhaustive mais ces drames ont comme similitude, pour la plupart, le fait de se produire au sein de cellules familiales, ce qui n’était pas une particularité récurrente dans ce pays. Des défaillances techniques dues aux installations électriques qui se font de plus en plus dans l’anarchie ? Des attitudes basées sur l’ignorance des usagers ou encore devrait on prêter le flanc à des superstitions populaires que des langues malveillantes colportent de plus en plus ? Le décor est planté et seule une explication à même de faire l’unanimité sur ces drames serait la bienvenue afin de clore une fois pour tout ce triste chapitre qui met à mal la quiétude des populations. Une véritable psychose s’est emparée des familles et les autorités ont besoin de rassurer.