Fric, dopage, tricherie… Le cœur des supporters du football saigne en ce moment. Comment continuer à aimer aveuglement le ballon rond avec tous ces fléaux qui salissent cette passion ?
Il est parfois difficile d’aimer le football quand tout vous porte à vous en détacher. Ces derniers jours, il faut être blindé pour répondre aux attaques venues de toutes parts. L’idole de notre enfance, Michel Platini, pataugerait dans une affaire mondiale de paradis fiscal au Panama. Après les sinistres magouilles de la FIFA, il se débattrait dans une autre mare de boue? Inimaginable. Mais qui trouve-t-on à côté de notre mythe national dans ce scandale planétaire ? Le génial Messie. Le meilleur footballeur de tous les temps mystifierait autant le fisc espagnol que les défenseurs du Real Madrid.
Voilà aussi- que l’on reparle de dopage dans les plus grands clubs anglais, tel qu’Arsenal, avec Arsène Wenger à sa tête. C’est impossible. Il y aurait aussi Leicester, leader du championnat d’Angleterre. Ce club commençait à nous faire croire que le fric n’était pas tout dans ce bas monde. Sans oublier Chelsea, lui aussi présumé coupable, qui vient de recruter le sélectionneur italien Antonio Conte. Figurez-vous, comme dirait l’autre, que ce dernier quitte l’Italie. Là-bas, on lui reproche, entre autres, d’avoir trempé dans une étrange affaire de matchs arrangés.
Heureusement, il reste Neymar, qui rêve de venir au Paris St Germain, car il aime cette ville et la tour Eiffel comme Ibra. Reste un détail. Tout petit. Sa clause de départ s’élève à 193 millions d’ euros. Une paille, ai-je lu. Où s’arrêtera l’impudence ? Surtout avec un salaire annuel à 20 millions d’euros. On apprend plus tard que le jeune Brésilien veut venir en France car il en a ras les crampons du fisc espagnol. Tout ça démontre sa profonde et réelle envie de venir affronter Dijon, Caen ou le Red Star à Beauvais.
En attendant, Michel sera bien à la Commanderie ce matin pour l’entraînement, en espérant que Margarita Louis-Dreyfus lui signe un chèque de 1,8 million d’euros pour boucler ses valises. L’OM agonise mais on négocie la couleur du linceul. Quelle tristesse pour ce club historique. Heureusement, la Ligue des champions revient – pour redonner envie de défendre contre vents et marées cette passion de dingue, le football. Peut-être reparlera-t-on de ballon et d’émotion ? On peut toujours rêver.
