Par Michel Mangou – Afrique Matin.Net
Y aura-t-il un jour des élections en Côte d’Ivoire sans ambages? L’actualité électorale semble prouver le contraire. En effet, après 5 jours d’accalmie la fin de la première semaine de campagne a été marquée par plusieurs affrontements et des actes de vandalisme à plusieurs endroits du territoire ivoirien. A Cocody, ce sont les affiches et les panneaux du candidat indépendant Tiémoko Doumbia qui ont payé les frais des malfrats.
Ces visuels ont été détruits à plusieurs lieux laissant curieusement intacts ceux de ses adversaires. Le gangstérisme politique lié au déchirage des affiches a été constaté dans toutes les communes d’Abidjan. Outre la destruction des visuels, la capitale ivoirienne a enregistré des cas de violences et d’affrontements entre militants. A ce sujet, il citer Port-Bouët, notamment Gonzagueville où RHDP et militants du PDCI se sont affrontés faisant plusieurs blessés de part et d’autre.
La palme d’or des affrontements revient aux villes de l’intérieur, notamment Daloa, Vavoua et Guiglo. Cette dernière localité chef lieu de région du cavally, à été le théâtre d’un conflit entre les partisans du député de guiglo, l’honorable Guy Hervé Serode, candidat indépendant et ceux du maire sortant le colonel Baillet Benoît severin candidat RHDP.
C’est ici que les cas plus sérieux ont été signalés. Nous avons aussi appris les actions contraires aux règles de la CEI menées par certains cadres notamment la Ministre Anne Oulotto qui procéderait à la bastonnade de ses adversaires et leurs militants.
Il est même rapporté qu’elle empêcherait que ses adversaires s’approvisionnent en carburant dans les stations d’essence dont les responsables seraient des militants du RDR. Il est donc clair qu’au fil du temps, les tensions montent et risquent de porter atteinte au bon déroulement du scrutin du 13 octobre prochain.
