Education nationale : Kandia Camara reporte le Cepe au 1er juillet

Nadège Kondo – Afriquematin.net

La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé un réaménagement technique de l’année scolaire en cours. C’était le lundi 14 mai 2019, lors d’une conférence de presse à son cabinet.

Indubitablement, les grèves intempestives des enseignants ont eu un impact négatif sur les apprenants. Face à cette réalité incongrue,  elle juge impérieux de prendre des mesures réglementaires et pédagogiques pour redorer le blason le système éducatif.

« Dans l’enseignement général, l’année scolaire va fonctionner en deux semestres au lieu de trois trimestres. Pour l’enseignement technique et la formation professionnelle, le mode de fonctionnement de deux semestres ne change pas. En ce qui concerne les dates des examens scolaires,  le Cepe se déroulera désormais le lundi 1er juillet 2019 au lieu du 5 juin comme initialement annoncé. Quant aux dates des examens du Bepc et du Baccalauréat, elles restent inchangées. A savoir, du 17 au 21 juin pour le Bepc et du 8 au 12 juillet pour le Bac », a-t-elle annoncé.

Et de renchérir « Ce faisant, notre département ministériel, prendra toujours ses responsabilités pour sauvegarder le droit à l’éducation et à la bonne formation de l’enfant ivoirien », a fait remarquer Kandia CamaraKandia Camara

Par ailleurs, elle a profité de cette aubaine pour inviter les syndicalistes de la Cosefci à revenir à la table des négociations. « J’appelle Pacôme Attaby et ses camarades de la Cosefci à reprendre leur place à la table de négociation. S’ils ont vraiment à cœur de former nos enfants et faire leur travail d’enseignant, nous allons continuer de discuter avec eux », a-t-elle martelé.

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En l’en croire les enseignements qui ne seront pas à leurs postes à compter de ce mardi verront leur salaire suspendu. « Puisqu’ils ne veulent pas enseigner, nous allons établir leur liste et les remettre purement et simplement à la disposition de la Fonction publique », a fait la ministre.

Dénonçant une grève totalement illégale et lourde de conséquences pour ceux qui vont s’y mettre. « L’école n’est pas un lieu d’amusement », a-t-elle asséné. Avant de rappeler que le gouvernement a, jusque-là, fait preuve de bonne foi en satisfaisant plusieurs points de revendication des enseignants.

La ministre a expliqué qu’en 2017, il y a eu un vaste mouvement de grève à la suite duquel il y a eu des négociations chapeautées par le Premier ministre. Au terme de ces négociations, les parties se sont accordées sur un certain nombre de points. Le gouvernement a pris plusieurs engagements, les syndicats en ont pris un seul. Celui de ne pas faire de grève pendant cinq années.