La diaspora Burkinabé en Côte d’Ivoire sensibilise ses membres au civisme et à la contribution au développement de la mère patrie.
Par Christ Zorro Afriquematin.net
Ce mardi 30 aout 2016 s’est tenue au consulat de la république du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, une conférence publique initiée par le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabé en Côte d’ Ivoire (C.A.M.J.B.C.I.). Cette rencontre était inscrite en droite ligne des manifestations de la « journée internationale de la jeunesse 2016 ».
« Civisme et contribution de la diaspora à l’essor socioéconomique, culturel et politique du Burkina Faso : Cas de la jeunesse de la diaspora Burkinabé en Côte d’Ivoire », tel était le thème de la conférence. Mme Patricia Zoundi épouse Yao, P.D.G de QUICK CASH et Mr Issa Sédogo, responsable achat, approvisionnement et logistique de M.K Construction C.I, ont conjointement animé cette conférence débat, en présence du consul honoraire prés la république de Côte d’Ivoire, Mr Daouda Diallo.
Le diplomate, garant de la continuité de l’Etat et principal locataire des lieux, a, en entame, insisté sur le caractère essentiel du civisme dans la vie de ses compatriotes, tant à l’égard de leur nation d’origine que dans leur quotidien en Côte d’Ivoire. Il a réaffirmé aux auditeurs, en particulier aux jeunes et aux femmes, leur place dans les différentes actions initiées par les autorités. Mr Sédogo, le premier des deux conférenciers du jour, a, en entrée, présenté l’état des lieux en commençant par l’apport de la diaspora au développement du Faso.
Selon lui, près de quinze millions de burkinabé constituent la diaspora dont plus du tiers résident en Cote d’Ivoire. Cette communauté a contribué les trente dernières années à hauteur de plus de Mille milliards de f C.F.A à l’essor économique de leur pays dont plus de 80% sont le fait des burkinabés vivant en Côte d’Ivoire. Il a continué son exposé en exhortant ses compatriotes dans leur actions en faveurs de leur frères et sœurs restés aux pays au travers des transferts de fond d’aide, leur investissement dans les projets nationaux initiés par les nouvelles autorités, et leur contribution somme toute vitale à l’élaboration de projets sociaux (écoles, hôpitaux etc.)
Pour terminer, il a invité le gouvernement à délocaliser en côte d’Ivoire l’administration publique, en particulier la S.O.N.A.T.U.R pour faciliter la confection des documents essentiels à la vie courante. La seconde intervenante, Mme Yao née Patricia Zoundi, elle, s’est longuement attardé sur le sens de l’entreprenariat et le civisme comportemental de ses compatriotes. En effet, elle a fustigé la violence des jeunes qui sont promptes à détruire les édifices publics à la moindre saute d’humeur.
Elle s’est engagée auprès de la fédération des femmes leaders en vue de la formation à l’entreprenariat. Elle a exhorté ses compatriotes à ne plus tendre les mains en leur faisant comprendre que c’est seulement à ce prix que leur voix portera auprès de leur autorité. Enfin, le consul a réédité l’engagement des nouvelles autorités burkinabés à être à l’écoute permanente des siens. Notons que l’Initiative de Mr Zaré, président du C.A.M.J.B.C.I et ses amis, fait suite au thème national initié par le gouvernement de Ouagadougou dont le thème principal est « Education civique des jeunes, un instrument de prévention des conflits »