Démobilisation des ex-combattants : Alerte !!! Mr Ago Christian Kodia projette-il de confisquer les 732 millions alloués par l’Etat et la communauté internationale ?
Par Christ Zorro Afriquematin.net
Est-ce à dessein que le premier responsable de la C.C.S.R s’obstine à ternir l’image du régime du président Ouattara ? L’interrogation mérite d’être soulevée tant les actes que posent ce haut responsable de la structure présidentielles de l’Etat de Côte d’Ivoire mettent à mal la politique d’émergence prônée par le chef l’exécutif ivoirien.
Le mardi 15 mars 2016, Mr Ago Christian Kodia, premier responsable de la Cellule de coordination et de réinsertion des ex-combattants(C.C.S.R), déclarait, lors d’une rencontre avec les représentants de toutes les structures (cabinets et O.N.G) en charge de la réinsertion des ex-combattants, que le gouvernement avait décaissé la somme de trois(3) milliards de francs C.F.A qui représentent les fonds alloués au règlement de l’ensemble de leurs factures qui s’étend de la période du 01 juillet 2014 au 30 juin 2015 . Bien que des attestations de bonnes exécutions aient été données par l’Union Européenne après que les experts de cette institution internationale et bien d’autres eurent suivi sur le terrain et approuvé les travaux de ces structures, quatorze (14) d’entre elles ont été lésées de leur dû à raison de 732 millions de francs C.F.A. Mr Ago justifie ce refus de paiement par une illisibilité des tâches confiées à ces structures. Malgré l’audit qu’il a diligenté, audit dont les contours de réalisation restent des plus douteux, il a fait une ponction de 152 millions sur le montant précité et restait à devoir, selon lui-même ses dires et les documents en possession des ayants droit, la somme de 580 millions. Et depuis les résultats de cet audit, plus de traces de Mr Ago Christian Kodia. Toutes les tentatives des représentants de ces structures pour rentrer en possession de leurs fonds se sont soldées par un échec. Les porte-paroles de celles-ci jurent de tout mettre en œuvre (actions judiciaires et toutes actions légales) pour que justice soit fait. Des sit-in devant la présidence de la république et bien d’autres manifestations sont prévus dès la semaine prochaine.