Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
À l’initiative du secrétariat d’État chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP), le centre de formation professionnel (CFP) de Daloa, 1 a abrité, hier jeudi 18 janvier 2018, la première édition des journées portes ouvertes (JPO) de la formation professionnelle. Koné N’golo Adama, en charge de la direction de cet établissement dans la région du Haut Sassandra et de la Marahoué, a rappelé que ces journées rentrent dans le cadre de l’application effective du plan stratégique de la réforme de la formation professionnelle, adopté par le gouvernement en décembre 2016.
Pour lui, ces journées constituent « une plate-forme de promotion des entreprises locales, de rencontres et d’échanges entre les écoles, les entreprises, les formateurs, les élèves et les autres jeunes de la région », tout en déplorant du fait « que la ville de Daloa soit reconnue comme la plaque tournante de l’immigration clandestine ». Il a soutenu qu’une telle vitrine permettra de mieux faire découvrir l’Enseignement de formation professionnelle dans toutes ses facettes au grand public et donnera envie aux jeunes de faire des formations pour éviter de s’adonner au phénomène de l’immigration clandestine. Coulibaly Lacina, directeur du CFP de Daloa 1, ajoutera que « nous avons travaillé en collaboration avec l’unité mobile de formation de Gohitafla qui nous ont aidés dans les formations en carrelage et de peinture». Félicitant les organisateurs de cette journée porte ouverte, le secrétaire général 2 de préfecture, Glao Alexandre a révélé que les turbulences observées dans le milieu scolaire dans la région, n’ont pas été enregistrées dans le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Pour cela, il a engagé les différents acteurs à préserver ce climat de conscience professionnelle. Invitant par la même occasion, les étudiants à rester vigilant et à garder le cap de la réussite et de l’excellence. Notons que c’est une vingtaine d’établissements et services publics et privés qui participent à cette édition qui prendra fin le vendredi 19 janvier. Faut-il rappeler qu’on dénombre pour la région du Haut Sassandra et la Marahoué, quatre (4) centres de formation publics, plus d’une vingtaine de structures privées de formation technique et professionnel et cinq (5) cabinets de formation.
