Par Charlotte Nianzou-correspondante permanente – afriquematin.net
Doumbia Souleymane, alias « Barboza », ce dealer à la grande renommée ferait, selon des informations, la pluie et le beau temps dans la région du Haut Sassandra sans être inquiété. Malheureusement ses activités qui sont réprimandées par la loi viennent d’être stoppées par le Procureur de la République près le Tribunal de Daloa.
Pour rappel, dans la nuit du samedi 7 mai dernier, le sergent Kaba Mamady faisait l’objet d’une agression d’une rare violence. Des malfrats qui voulaient arracher de force sa motocyclette n’entendaient pas être défiés par un quelconque individu.Refusant de céder aussi facilement, le sergent Kaba Mamady défend son honneur en sa qualité d’homme en armes.
Au grand étonnement des passants qui suivaient le mouvement, l’un des agresseurs lui envoie sans hésiter,des plombs chauds dans sa chair,le sergent Kaba Mamady s’écroule et rendra, par la suite, l’âme. Mais pendant son transfert à l’hôpital, ce brave soldat a pu identifier l’un de ses agresseurs et donné son signalement aux secouristes. Les recherches qui ont abouties ont fait état de ce que ce dernier est membre d’un gang dirigé par Doumbia Souleymane dit « Barboza ».
Piqués dans leur amour propre et informés des faits, ces soldats n’ont pas demandé de reste. Et dans la nuit du samedi 07 mai au dimanche 08 mai, plus d’une quinzaine d’éléments composés de gardes pénitenciers lourdement armés et cagoulés ont fait irruption à Gbeuliville où se terrait, dit-on ce bandit de grand chemin.
La suite a été fatale pour les habitants de ce quartier où ces derniers se sont donné à cœur joie en s’attaquant à leurs biens. Plusieurs cabarets et autres espaces de jouissances ont subi le courroux des hommes en armes, détruisant tout sur leur passage.
Aux dernières nouvelles le malfrat a été appréhendé avec un sachet de drogue en main et mis aux arrêts. Il vient d’être jugé et condamné le mardi 17 mai dernier à cinq (5) ans de prison ferme et 10 millions d’amende pour détention de stupéfiants et vente de drogue, suite à un mandat d’arrêt émis par le procureur de la République.
