Daloa/ Une organisation plaide pour le maintien de l’hôpital militaire de l’Onuci
Par Ndri Bernard-correspondant permanent/afriquematin.net
La coalition pour la justice et le pardon des victimes de guerre de Côte d’Ivoire (CJPVG-CI) plaide pour le maintien du centre médical du Bangladesh du camp de l’Onuci installé dans la cité des Antilopes. En fonction depuis, plus d’une dizaine d’année, cet hôpital militaire reste un besoin médical pour les populations. « Nous recevons en moyenne plus d’une centaine de patients dont plus d’une dizaine d’intervention chirurgicale par jour », rappelle Claver Edoukoulors, responsable du bureau exécutif national de la coalition pour la justice et le pardon des victimes de guerre, au cours d’une conférence de presse qu’il animait sur le thème « Hôpital BAN MED-12 une opportunité pour les blessés de guerre de l’ouest »
Évoquant la gratuité des soins dont les victimes de guerre bénéficient et pourraient bénéficier, le conférencier n’a informé que ce centre de santé qui dispose d’un plateau technique bien important a « servi beaucoup à la population civile en particulier et en général les blessés de guerre ». D’où son appel aux autorités de la ville afin qu’une politique soit menée pour le maintien de cet hôpital militaire. Rappelons que le départ du contingent médical Bangladesh a été annoncé pour le mardi dernier lors de la cérémonie de distinction aux 56 sous-officiers et officiers de cet hôpital militaire. La fermeture de cet hôpital est annoncée pour la fin de ce mois.