Daloa- Préfecture de Police/ Des bandits accomplissent leur forfait
Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
La préfecture de police de située à quelques encablures de la BCEAO a reçu dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 décembre, la visite des hommes armés non identifiés, aux environs de minuit. Ces derniers après avoir réussi à maitriser les agents de police en poste ont par la suite libéré deux malfrats interpellés par les hommes du préfet de police, Ouattara Francis, il y a quelques jours.
Selon une source sécuritaire, les deux quidams qui ont été libérés par leur complice s’apprêtaient à mener une opération de braquage à la banque BICICI située au quartier commerce, lorsque ces derniers ont été interpellés par des agents de police en tenue civile. Au nombre de cinq (5), ces malpropres nourrissaient des intentions inavouées qui étaient de commettre un braquage et comme cible, la Bicici.
Les fins limiers du commissaire Ouattara Francis ayant flairé le danger qui guettait la structure bancaire ont mis en place un dispositif. Ainsi, dans le cadre de cette sécurisation « deux individus dont un était reconnus de nos services ont été appréhendés », explique la source sécuritaire. Pris la main dans le sac et auditionnés, « ils ont reconnu appartenir à un groupe de malfrats composé de cinq individus qui s’apprêtaient à frapper encore, -, lorsqu’ils ont été interpellés par les agents de police en civile positionné devant les banques de la cité des antilopes », ont-ils annoncé.
Toujours selon cette même source, ces deux voyous devraient être déférés hier mercredi, lorsque dans la nuit du mardi à mercredi, nos éléments ont reçu la visite des individus armés non identifiés qui après avoir réussi à maitriser les éléments, ont libéré leurs acolytes qui étaient au violons.
Pour rappel, le commissariat de police du 3ème arrondissement de Daloa a été attaqué en décembre dernier par quatre hommes armés, dans la nuit de dimanche à lundi, aux environs de 3 heures du matin, emportant une kalachnikov et deux pistolets automatiques. Ces quatre individus avaient camouflé leurs armes, des fusils à Canon scié, dans leurs sacs et ont réussi à maîtriser les deux agents en poste et libéré les prisonniers du violon. Aucun acte d’échange de tir, ni de policer blessé encore moins d’armes emportées par les visiteurs après avoir réussi leur forfait n’a été observé.