CPI/ les grands moments du procès avec le 32è témoin: empoignade avec le procureur.
Le témoin du jour . Il dit être né le 11 janvier 1966 , de nationalité ivoirienne et est actuellement CHEF DU DISTRICT à la Direction de la Police Nationale à Abidjan. Il fut commissaire auparavant du 20eme , du 3eme , du district de Divo et de Yamoussoukro.
Avant de commencer , il a dit au juge déjà avoir très peur. Il dit qu’il a peur car il est toujours en service à Abidjan et qu’il a peur que le témoignage qu’il fera ne se retourne contre lui et que ceci ne lui porte préjudice au pays. Il dit qu’il a donc besoin de garantie nécessaire afin de témoigner.
Le Juge lui a donc octroyé un avocat du nom de Me AHOUN qui le conseillera.
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Le témoin , à la tête de Broken hill , Dit que pendant la crise il était Chef du district d’adjamé. Il avait donc sous sa directions 7 commissariats et le poste de police de la CARENA.
Le procureur lui demandant de les citer , il s’opposa en disant qu’il ne voulait pas. Me ALTIT pose donc une objection et dit que les commissaires sont nommes par un acte public et les commissaires sont connus de tous donc que le témoin en cite publiquement ..
Il y avait donc :
– le commissariat du 10eme ==>> ATTECOUBE
– le commissariat du 3eme ==>> Une partie d’adjamé marché
-le commissariat du 27eme ==>> ADJAME – BRACODI
-Le commissariat du 7 ème ==>> 220 LOGMTS
– Le commissariat du 11eme ==>> WILLIAMSVILLE
– Le commissariat du 1er ==>> PLATEAU
– Le commissariat du 28eme ==>> MOSSIKRO
– Le poste de police de la CARENA
Lui son bureau était au chef du district au en face de Frat-mat
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Le témoin : << J’ai été saisi par le préfet pour s’informer sur une marche. J’ai reçu l’ordre de disperser cette » marche » avec les moyens conventionnels, et avec des grenades lacrymogènes. Il n’y a jamais eu de marche ce 16 décembre 2010, au sens républicain du terme. Sinon le préfet de police ne m’aurait pas appelé pour vérifier l’information selon laquelle il y aurait une » marche « . Il aurait été au courant avant. Les petits mouvements qu’ils y avaient se faisaient entre les partisans des deux camps.>>
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CLASH ENTRE LE PROCUREUR ET SON TEMOIN : Le témoin le recadre…
Le témoin au procureur : << Monsieur le procureur quand je deposais devant les enquêteurs de la CPI j’étais dans une certaine disposition. J’étais dans des circonstances de contrainte. Mais comme je suis ici pour dire la vérité et que j’ai prêté serment, que ce que je dise ici soit prise en considération entière.>>
Me Claver : << Monsieur le juge que le procureur arrête de contraindre le témoin a dire de choses qui rentreraient dans sa thèse. >>
Le juge : FAITES SORTIR LE TEMOIN
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Le témoin se fâche contre le procureur
Le témoin au procureur. : << Je veux que ce soit clair pour vous monsieur le procureur sinon nous continuerons à nous lancer des piques. Je suis ici pour dire la vérité et j’ai prête serment. Lorsque les enquêteurs de la CPI m’ont interrogé j’ai donné des informations mais à cet instant je n’avais pas bonne mémoire. C’était un peu flou dans ma tête. Monsieur le juge j’aimerais qu’on retienne ceci : c’est ce que je dis ici qui est la pleine vérité. Ne considérez pas ce que j’ai dit au bureau du procureur.>>
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Me ALTIT : << Que ce procès s’arrête car il est illégal et injuste. Tous les témoins nous démontrent ici que l’interrogatoire des 32 témoins fait pas les enquêteurs de la CPI n’est pas juste. Cela prend la forme d’une contrainte car le témoin est celui de l’accusation.>>
Me CLAVER : << Cet interrogatoire prend la forme et la tournure d’une torture. >>
Par Léo Cote d’Ivoire / #2CM / #REZOPANACOM