Parti politique
Depuis quelques jours des images fournies sur les réseaux sociaux, par des investigations de la chaine américaine CNN, mettent en évidence les atrocités et les traitements inhumains infligés aux jeunes noirs migrants en Lybie et dans certains autres pays.
Face à ces comportements démoniaques et racistes, d’un autre âge, une vague de colère et d’indignation des peuples noirs, à laquelle souscrit le RPP, s’est répandue comme une trainée de poudre.
Les gouvernants des Etats noirs, au Sud du Sahara, sans doute pour ne pas être taxés d’immobilisme et d’indifférence, ont à leur tour inondé les médias de leur part de protestation. Leurs réactions apparaissent tardives et font montre d’une sincérité incertaine et sans hardiesse.
En effet nos gouvernements, qui ont tous les moyens pour s’informer, ne peuvent pas avouer qu’ils ignoraient l’infortune de leurs ressortissants en Lybie. Ils savaient !
Depuis que le phénomène de la fuite de nos jeunes, émigrant en Europe par la Lybie, a pris une ampleur dramatique, tous les rescapés, revenant surtout en Côte d’Ivoire, avec l’aide de l’Etat lui-même, rendaient compte aux autorités des mésaventures atroces, par eux, vécues en route, avant même d’accéder à la Méditerranée. Ils ont été victimes, tour à tour, de :
- Tortures
- Prisons
- Meurtres
- Et autres vilenies de la pire espèce.
Certes nos responsables ont enfin brisé le silence et le secret face à la résurgence de l’esclavage et toutes autres formes d’asservissements intolérables en ce 21ème siècle. Il vaut mieux certainement tard que jamais.
Cependant nos décideurs doivent aller plus loin. Pour éviter cette filière des nouveaux esclavagistes, il est indispensable que le gouvernement mette en œuvre, au profit de nos jeunes, de vrais programmes susceptibles de les valoriser :
- Formations adaptées
- Création d’emplois et aide à l’auto emplois
- Encadrement et guidance appropriés.
C’est certainement à ce prix que grand nombre d’entre eux pourraient renoncer à cette lugubre et douloureuse voie pavée de torture, de racisme, d’esclavagisme et de crime.
Pour le Direction du RPP,
Le Président,
Le Ministre OUATTARA Gnonzié
