Côte d’Ivoire-Coronavirus/ Quelles mesures face aux ressortissants des pays à risques qui pourraient affluer sur le sol ivoirien ?
Par Christ Zorro/ Afriquematin.net
Officiellement, la Côte d’Ivoire et nombre d’Etats Africains restent, par miracle, à l’abri de la contamination par le Cocvid-19. Pour une fois qu’un virus semble privilégier une piste autre que le continent africain, cela devrait constituer un sujet d’allégresse. Mais qu’en est-il de la frénésie actuelle qui gagne les autres continents face à la rapidité avec laquelle le virus se répand et qui fait lorgner leurs ressortissants vers l’Afrique, singulièrement la Côte d’Ivoire ?
Il y a de quoi s’inquiéter. Les autorités israéliennes qui ont pressenti la menace ont pris les taureaux par les cornes en interdisant de facto l’accès à leurs territoires par des mesures drastiques. En Europe, l’Italie, la France et d’autres Etats fortement touchés ont pris des précautions pour stopper l’hémorragie en décrétant l’Etat d’Urgence sanitaire. Cela à impliqué de ce fait une restriction des vols en provenance de certains foyers de contamination. Mais qu’en est-il de la Côte d’Ivoire ?
Quelles sont les mesures concrètes prises par le gouvernement ivoirien pour éviter que des ressortissants de régions contaminés viennent semer la mort (on est en droit de le dire ainsi) sur le territoire national ? En effet, quelles sont les précautions prises pour éviter l’afflue des ressortissant de l’extrême orient et de l’Europe qui sont des foyers de contamination ? Le cas récent des personnes qui ont fuit les régions indexées et qui ont tenté de se réfugier en Israël devrait faire réfléchir plus d’un. Ce n’est pas le moment de se voiler la face. La porosité de nos frontières n’est plus à démontrer et il est plus facile à un occidental de venir en Côte d’Ivoire qu’il ne l’est pour un ivoirien de faire le chemin inverse.
Vivement que tout soit fait pour éviter le pire. La précarité dans laquelle vit plus de la moitié de la population ivoirienne est déjà une situation alarmante dont la résolution préoccupe et les dirigeants actuels, et les prétendants à la magistrature suprême.