C.A.N 2017 : Après Dussuyer, à quand la démission de Sidy Diallo ?

Par Marc Sylla Afriquematin.net

Suite à l’élimination précoce des éléphants à la C.A.N 2017 au Gabon, le sélectionneur de l’équipe nationale senior de Côte d’Ivoire,  Michel Dussuyer, a rendu sa démission aux instances suprêmes du football Ivoirien. Pour nombre d’analystes du sport, C’est le premier responsable de la fédération Ivoirienne de Football,  Sidy Diallo, qui aurait dû rendre le tablier suite aux nombreux griefs à son encontre.

Les éléphants de Côte d’Ivoire, champions en titre, sont  sortis prématurément de cette édition de Gabon 2017, dès le premier tour. Suite à la débâcle de ses poulains, le coach de l’équipe première, Dussuyer, a rendu sa démission pour n’avoir pas pu atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Pourtant, des points d’ombres existent et qui pourraient bien osciller en la faveur de la démission de Mr Diallo.

Depuis la polémique suite è la  nomination de Mr Lamouchi Sabri à la tête de la sélection nationale A  et des critiques portés suite à la nomination d’un entraineur aussi inexpérimenté que l’était Mr Sabri,  Les Ivoiriens avaient cru que le choix du type de sélectionneur pour une équipe de l’envergure des éléphants, serait  un peu plus sélectif. Que non. Les choses sont allés comme si de rien n’était et  les mêmes événements se sont revécus sur le dos du contribuable.

Il fut un temps ou la gestion du premier responsable du football Ivoirien était si décriée que plus des deux tiers des clubs Ivoiriens lui avaient demandé de faire ses valises de la maison de verre. Mais que nenni, il est toujours aux commandes. Et avec toujours les mêmes lacunes dans la gestion, surtout du fond du jeu des éléphants footballeurs. Lors du dernier match contre la république sœur du Ghana, toutes les lacunes du sélectionneur ont été mises à nu, malgré les  talents  dont regorge la sélection.

Il est vraiment dommage pour un pays comme la Côte d’Ivoire dont l’ambition faisait rêver plus d’un en Afrique, surtout du côté du football qui demeure ici et ailleurs le sport roi.