Depuis avant-hier, nos câbles sur le terrain font état d’une excitation de plus en plus visible des hommes en armes qui ont déclenché une mutinerie les jeudi 6,vendredi 07 et samedi 08. Alors qu’un accord a été trouvé entre les autorités et les mutins, faisant naitre de l’espoir quant au retour à la normalité, les heures qui suivront jetteront un doute sur la fiabilité de cet accord.
Avec la séquestration de l’émissaire du gouvernement, le ministre délégué à la défense, Richard Donwahi et sa délégation pendant prés de 2h, suivie de nombreux coups de feux de mécontentement dans la ville. Le lendemain dimanche, la situation semblait quelque peu rentrer dans l’ordre avec la levée des barrages .La population avait commencé timidement à vaquer à ses occupations et la circulation des véhicules de nouveau autorisée.
Sans que les mutins ne regagnent pour autant leurs casernes comme demandé par le gouvernement. Depuis la journée de lundi, la présence de plus en plus massive d’hommes en armes dans la ville, l’excitation visible dans leur rangs fait craindre le pire. Plusieurs magasins et services ont de nouveau fermé boutique et mis leurs matériel en sécurité.
Quand aux populations, beaucoup d’habitants de la ville ont commencé à déserter les lieux pour se mettre à l’abri dans les villes ou villages environnants. En attendant la fin de cette crise. Le spectre de 2002 reste encore vivace dans les esprits. Et les rumeurs qui circulent dans la ville malgré »l’accord », ne sont pas faites pour les rassurer. (image d’archives).
Source Carell Bohoui-Baclaud officiel
