Bingerville/Le lauréat du super prix « N’zoliè » parle
Par Brou François/afriquematin.net
Il a très tôt eu l’intime conviction que seul le travail libère l’homme et lui confère une place dans le monde. Passionné par cette envie, il a participé à deux municipalités. L’une avec Mme Aka Batlo Jeanne pendant une dizaine d’années et l’autre avec l’actuel maire de la commune, Beugré Djoman Nestor- Dieudonné. « C’est une cérémonie pour reconnaître le mérite des agents », avait souligné le premier Magistrat de la commune lors de la solennité organisée le 29 décembre 2017 dernier à la salle des fêtes du petit séminaire. Et le Prix d’excellence « N’zoliè » du meilleur agent a été décerné à Paré Harouna, lauréat de la première édition – instituée par le conseil municipal. Travailleur émérite et consciencieux, le récipiendaire qui, en plus de cette distinction, s’est vu auréoler d’une décoration, « c’est un sentiment de joie et de satisfaction qui m’animent », affirme-t-il tout heureux. Comme tout bon travailleur, une telle récompense est en conformité avec dévouement et compétence, « mes mérites ont été reconnus par mes pairs et surtout par mes premiers employeurs, le maire Beugré Djoman et le conseil municipal », souligne-t-il. Sa satisfaction sera mesurée sur la qualité des services rendus et à la population et à ses supérieurs, « je ne saurai vraiment dire ce qui a milité en ma faveur, c’est ceux qui ont eu l’insigne honneur de me choisir qui savent mieux ce qui les a motivés à porter leur choix sur ma modeste personne », affirme-t-il. Honnêteté, dévouement, sont ses leitmotivs. « Je travaille – sans rien attendre en retour », convient-il. Actuel chargé de mission au cabinet du premier Magistrat de la commune, Paré Harouna a gravi des étapes. Avec un Brevet d’enseignement professionnel (Bep) en comptabilité, en poche, mais par la force des dividendes de la vie, ce document très important est resté coller à ses « fesses » et l’homme a toujours su garder profil bas. Parti comme agent collecteur, ensuite garde municipal et protocole tout y est. « Je crois que j’ai gravi des échelons, et je pense que c’est tout ce parcours qui a concouru à ma faveur, parce que partout où je suis passé, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même. Je ne sais pas triché », avoue-t-il. Comme l’a si bien signifié un penseur, « à chaque étape de la vie c’est une histoire qui nait », et Paré a toujours accepté de se mettre à la disposition de tous. A en croire ses vingt huit (28) ans au cabinet, dont (10) avec Mme Batlo Jeanne et (18) avec Beugré Djoman, (pour le moment), lui ont suffi pour se déterminer avec fierté d’être en possession de ce prix qui porte un grand nom : N’zoliè Konan. « C’est un personnage, oui, un personnage aux grandes qualités humaines et professionnelles. Je suis heureux, en tant que premier agent de cette mairie à remporter ce prix. Et dans l’au-delà, ce trophée qui porte son nom, doit constituer une fierté pour lui. Je reconnais humblement en lui, un travailleur infatigable. C’est dommage qu’il soit allé si tôt », reconnait-il avec beaucoup d’émotion. Moins prolixe, Paré Harouna a toujours le verbe de la modestie, à cet effet voudrait-il lancer une sagesse à l’endroit de ses frères et collègues, « c’est dieu qui récompense », conclut-il.